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Un agent immobilier arrange les annonces dans sa vitrine à Paddock Wood (Sud-Est de l'Angleterre), le 1er mars |
Il atteignait en juin 230.700 livres (près de 270.000 euros) en moyenne pour une propriété, d'après les données du site de petites annonces immobilières Zoopla, publiées mardi 27 juillet. C'est 30% de plus que lors du précédent pic de marché en 2007, avant la crise financière, et 5,4% de plus qu'il y a un an.
Le bond des prix immobiliers a été alimenté notamment par une pénurie de biens comparé à l'offre avec une chute de 25% des volumes mis en vente comparé à la même période il y a un an, précise Zoopla. La recherche d'espace et notamment de jardins pendant les confinements, avec la montée en puissance du télétravail, a dopé le prix des maisons au Royaume-Uni.
En revanche la cote des appartements a progressé bien moins vite (+1,4% sur un an). Le moratoire mis en place par le gouvernement de Boris Johnson sur la taxe sur les transactions immobilières contribue aussi largement à l'inflation des prix, mais se terminera fin septembre.
En mai, l'Office national des statistiques (ONS) avait déjà constaté un bond de 10,2% sur les douze mois à fin mars des prix de l'immobilier résidentiel, la plus forte croissance depuis août 2007, qui contribue à une accélération de l'inflation dans le pays.
AFP/VNA/CVN