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Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, a déclaré que les plateformes seraient désormais contraintes de prendre des mesures pour limiter les contenus et les profils qui "propagent ou préconisent des attaques ou des violences contre les écoles". Elles devront transmettre à la police les coordonnées d'utilisateurs qui incitent au passage à l'acte. Et les adresses IP dont les profils ont été fermés pour avoir publié des contenus violents doivent se voir interdire la création de nouveaux profils utilisateurs. En cas de non-respect, les plateformes pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu'à 12 millions de réals (environ 2,22 millions d'USD), voire la suspension de leurs activités dans le pays, a annoncé M. Dino. Mercredi dernier 5 avril, quatre enfants âgés de 4 à 7 ans ont été assassinés à la hache dans une école de Blumenau (Sud). Ces meurtres ont provoqué une onde de choc dans le pays, où deux autres attaques d'écoles qui n'ont fait que des blessés légers ont été enregistrées lundi 10 et mardi 11 avril.
APS/VNA/CVN