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Le Jamaïcain Usain Bolt, 3e aux Mondiaux à Londres, pour son dernier 100 m, le 5 août 2017. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Applaudi, chéri, adulé par le public de Londres, bien plus que le champion du monde du soir aux Mondiaux-2017, le mal aimé Justin Gatlin: la dernière représentation du roi Bolt sur 100 m aura certes un arrière-goût amer pour l'octuple champion olympique mais elle aura une nouvelle fois témoigné de sa place dans l'histoire.
Indélébile, sans aucun doute, et les seules évocations de son exceptionnelle carrière et de son palmarès ahurissant ne suffiraient pas à résumer son empreinte sur le monde du sport.
Le président de la Fédération internationale (IAAF) Sebastian Coe a bien situé l'enjeu pour l'avenir de sa discipline, qui perdra bien plus qu'un athlète à l'issue des Mondiaux-2017 de Londres. "Je n'ai pas le souvenir de quelqu'un qui ait eu un tel impact depuis Mohammed Ali", a-t-il déclaré jeudi 3 août.
Il y a d'abord un parcours unique et une domination sans partage sur le sprint durant près de dix ans: huit médailles d'or aux JO et 11 titres de champion du monde (un record), agrémentés de deux chronos prodigieux (9 sec 58 sur 100 m, 19 sec 19 sur 200 m).