Il existe depuis longtemps au Vietnam une ordonnance sur les invalides. En ce qui concerne le concept d'invalides, le projet susmentionné "se montre plus proche de la Convention internationale sur les droits des handicapés que le Vietnam a signé en 2006", a indiqué le Comité permanent. Dans ce texte, la notion d'infirmité "est vue de façon plus globale et tient compte à la fois des aspects sanitaires et sociaux". Il est prévu que les invalides bénéficieront non seulement de soins de santé et d'une réhabilitation fonctionnelle, mais aussi de politiques prioritaires qui leur permettront de mieux s'intégrer à la communauté et de participer aux activités socio-économiques.
Concernant la question de la scolarisation des enfants handicapés, le Comité permanent de l'AN a voulu que la loi ne stipule que des principes en ce qui concerne l'âge minimum, les frais d'études, la réduction des épreuves dans le programme d'étude... car la décision se fera au cas par cas en fonction du degré d'infirmité.
Concernant les handicapés étrangers vivant au Vietnam, la ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociale, Nguyên Thi Kim Ngân, a indiqué qu'à l'exception du régime de subvention sociale, ils auront le droit de bénéficier de politiques prioritaires comme leurs homologues nationaux.
Le Comité permanent a abordé les questions de la création d'emploi, de l'embauche des travailleurs handicapés, des facilités à leur accorder dans l'achat d'un logement à prix modéré, l'utilisation des ouvrages et moyens de transport publics, la protection sociale... Le projet de loi a avancé aussi un "itinéraire" pour l'amélioration des ouvrages publics, de façon à ce que d'ici 2020, les services administratifs, les gares, les stations d'autobus, les établissements sanitaires et scolaires, les ouvrages culturels et sportifs... de l'ensemble du pays posséderont des équipements favorisant l'accès des handicapés.
Le pays compte actuellement 5,3 millions de personnes handicapées, dont 600.000 sont en mesure de travailler et 70.000 ont suivi une formation professionnelle.
Nghia Ðàn/CVN