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Flying Dragon, une œuvre du sculpteur américain Alexander Calder sur la place Vendôme, à Paris le 16 octobre en amont de la FIAC qui s'ouvre le 21 octobre. |
Une 47e édition "grandiose", promet la Néo-Zélandaise Jennifer Flay, directrice de la FIAC, qui parle d'une "nouvelle impulsion" pour une édition "hybride" (physique et en ligne jusqu'au 25 octobre) et d'une "renaissance de Paris comme place forte de l'art contemporain" international avec "l'installation d'une dizaine de galeries dans la capitale en moins de deux ans, malgré la pandémie".
Un nouveau site, le Grandinterna Palais éphémère, de 10.000 m2, conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte et installé tout près de l'École militaire dans la perspective de la Tour Eiffel, accueille 174 galeries de 25 pays.
Il a été inauguré en juin pour accueillir les foires et salons qui se tenaient habituellement au Grand Palais, en travaux.
Une structure additionnelle s’y ajoute pour offrir à la FIAC jusqu’à 18.000 m2 d'exposition supplémentaires tandis que le Jardin des Tuileries accueille en plein air les oeuvres de 25 artistes dans le cadre de la FIAC "hors les murs".
Une œuvre monumentale d’Alexander Calder, Flying Dragon (1975), sera présentée place Vendôme, en collaboration avec la Ville de Paris et la galerie Gagosian.
L’exposition fera aussi dialoguer au musée Delacroix, les œuvres d’Eugène Delacroix et celles de l'artiste français Jean Claracq, à peine trentenaire, et sa peinture figurative d'après écrans, autour de la thématique de la jeunesse.
En parallèle, Asia Now tient sa 7e édition dans un hôtel particulier avenue Hoche, pour "mettre en lumière des artistes encore un peu sous le radar en Europe alors qu'ils sont déjà repérés en Asie et collectionnés, voire accueillis dans des musées et fondations", dit Alexandra Fain, sa directrice.
Une quarantaine de galeries et plus de 200 artistes venant d'une douzaine de pays sont attendus (Chine, Vietnam, Singapour, Corée du Sud, Japon, Thaïlande...) dont certains venant pour la première fois d'Iran, invité d'honneur.
Aux côtés des galeries, des "cartes blanches" seront données à des curateurs invités afin de faire découvrir "d'autres points de vue". Des tables rondes sont programmées sur des thèmes comme l'écologie, et, cette année, l'Afghanistan.
Odile Burluraux, conservatrice au Musée d'art moderne de Paris, réunira notamment dix artistes iraniennes autour de la vidéo. Paris accueillera pour la première fois huit galeries venues de Téhéran et une soixantaine d'artistes, travaillant à Téhéran ou issus de la diaspora iranienne.
AFP/VNA/CVN