Le sénateur Hong Sok Huar |
Le 13 août, le Premier ministre Hun Sen a donné l’ordre à la police nationale d’arrêter Hong Sok Huar, accusé d’avoir déformé le traité frontalier entre le Cambodge et le Vietnam.
Hun Sen l’a également accusé d’avoir écrit sur sa page Facebook que l'article 4 du traité implique que "les deux parties vont signer un traité de suppression des frontières entre les deux pays".
En réalité, selon un communiqué de presse du gouvernement du Cambodge publié après la déclaration de Hun Sen, l'article 4 du Traité de paix, d'amitié et de coopération Cambodge - Vietnam, signé en 1979, dit que "les deux parties vont négocier pour signer un traité sur la base des frontières existantes avec la détermination d'en faire une frontière de paix, d'amitié et pérenne des deux pays".
Répondant aux questions de la presse, Kim Sontepheap, secrétaire d'État adjoint, porte-parole du ministère cambodgien de la Justice, a déclaré que l'arrestation de Hong Sok Huar était basée sur la loi, selon laquelle pour une violation délibérée de la loi, il n’est pas nécessaire d'attendre la levée de l’immunité parlementaire.