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Dans un marché à Buenos Aires, en Argentine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon les derniers chiffres de l'Institut des statistiques dévoilés jeudi 13 juillet, le taux d'inflation en glissement annuel a atteint le même mois 115,6%. Peu de temps auparavant, la porte-parole de la présidence, Gabriela Cerruti, avait indiqué que l'inflation dans le pays était "sur une trajectoire descendante".
Avec ce chiffre, l'IPC a décéléré de 1,8% par rapport au mois de mai lorsqu'il avait atteint 7,8%. Selon la même source, les catégories "communications", "santé" et "logement" ont eu le plus fort impact sur l'indice des prix avec des hausses respectives de 10,5%, 8,6% et 8,1%, alors que la catégorie "alimentation et boissons" a enregistré une progression "modeste" de 4,1%.
La maîtrise du taux d'inflation a été l'une des conditions principales inscrites dans l'accord conclu en mars 2022 avec le Fonds monétaire international pour refinancer la dette de l'Argentine. Le gouvernement a souligné à plusieurs reprises que le principal problème économique du pays est l'inflation, malgré de nombreux accords avec les commerçants pour contrôler les prix à la consommation.
L'Argentine traverse une crise sociale et économique dont les manifestations les plus marquantes sont une inflation incontrôlée, la détérioration du pouvoir d'achat, la dépréciation de la monnaie locale, le Peso, et la forte baisse des réserves de change de la Banque centrale. Cette annonce du taux d'inflation mensuel intervient dans un contexte électoral crucial.
Le ministre de l'économie, Sergio Massa, est le candidat principal de la majorité sortante aux présidentielles dont la gestion aux plans économique et financier sera scrutée par ses adversaires politiques et par les électeurs.
APS/VNA/CVN