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| Les participants ont des banderoles et des drapeaux du Vietnam afin de manifester leur soutien et leurs sentiments pour le peuple vietnamien. |
| Photo : Tô Quyên/VNA/CVN |
Les participants avaient des banderoles et des drapeaux du Vietnam afin de manifester leur soutien et leurs sentiments pour le peuple vietnamien. Beaucoup d'amis étrangers ont également vivement dénoncé les actes d'agression, contraires au droit international, à la paix et à la justice, du gouvernement chinois.
Dans son discours, un représentant de l'Association d'amitié Suisse - Vietnam a souligné que le Vietnam préconisait de régler les tensions en Mer Orientale par des mesures pacifiques, point de vue soutenu par l'ensemble de la communauté internationale qui a condamné la Chine pour ses actes.
Outre l'implantation illégale de la plate-forme pétrolière Haiyang Shiyou-981 en Mer Orientale, la construction illégale d'ouvrages en zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam porte atteinte à la souveraineté du Vietnam en Mer Orientale, viole gravement le droit international dont la Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) et la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) dont la Chine est partie, a-t-il souligné.
Il a également affirmé que ces actes étaient la cause essentielle de la montée des tensions en Mer Orientale qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité de la navigation maritime dans la région, et constituaient des antécédents extrêmements dangereux dans les relations entre les pays du monde entier.
Philippe Schneider, responsable chargé des projets du ministère suisse de la Défense, a déclaré qu'en tant que l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine assume une responsablibité particulière en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale. Ses actes vont à l'encontre de cette responsabilité et montrent son ambition d'imposer sa loi à tout le monde.
Des associations d'amitié avec le Vietnam d'Allemagne, du Danemark, de France, du Portugal, du Royaume-Uni, d'Italie et de Suisse ont publié une déclaration commune dans laquelle elles demandent à la Chine de retirer immédiatement sa plate-forme de forage de la Mer Orientale.
VNA/CVN