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L'école de médecine Albert Einstein, située dans le Bronx, à New York, le 26 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Annoncée devant des centaines d'étudiants réunis dans un amphithéâtre, la nouvelle a été accueillie par un tonnerre d'applaudissements, de cris et d'embrassades, selon une vidéo postée lundi sur X (ex-Twitter) par l'hôpital universitaire Montefiore, à laquelle est rattachée l'école de médecine Albert Einstein.
"Ce don historique - le plus important jamais fait à une école de médecine du pays - garantira qu'aucun étudiant d'Einstein n'aura plus à payer aucun frais d'inscription", soit 60.000 USD par année d'études, indique l'institution Montefiore dans un communiqué.
L'école est située dans le Bronx, le plus pauvre arrondissement de la mégapole de 8,5 millions d'habitants et qui cumule les plus mauvais indicateurs sanitaires de l'État de New York (20 millions d'habitants).
Le don provient d'une ancienne professeure de pédiatrie de l'école, et actuelle présidente de son conseil d'administration, Ruth Gottesman. Âgée de 93 ans, elle est la veuve et héritière d'un financier de Wall Street proche de Warren Buffett, David Gottesman, mort en 2022 à l'âge de 96 ans.
"Je suis très reconnaissante à mon défunt mari, Sandy (son surnom), de m'avoir confié ces fonds, et je me sens bénie d'avoir le grand privilège de faire ce don à une cause aussi noble", a-t-elle déclaré dans le communiqué de l'institution Montefiore.
"Chaque année", ajoute-t-elle, "plus de 100 étudiants entrent à l'+Albert Einstein College of Medicine+ pour obtenir un diplôme en médecine et en sciences. Ils en sortent en tant que scientifiques parfaitement formés et en tant que médecins plein de compassion et compétents, avec l'expertise nécessaire pour la recherche de nouveaux moyens de prévenir les maladies et de fournir les meilleurs soins de santé aux habitants ici, dans le Bronx, et dans le monde entier".
Selon l'école, le don permettra d'"attirer des étudiants talentueux et issus de la diversité qui n'auraient peut-être pas les moyens de poursuivre des études de médecine". "Il permettra à des générations de dirigeants dans le domaine de la santé de repousser les limites de la recherche et des soins, sans avoir à supporter le fardeau d'un prêt écrasant", ajoute Montefiore.
AFP/VNA/CVN