>>Le Maroc sous le choc après le décès du petit Rayan
>>Au Maroc, la course contre la montre se poursuit pour tenter de sauver le petit Rayan
Des membres des forces de sécurité marocaines et des secouristes devant l'ambulance transportant le corps du petit Rayan après son extraction d'un puits à Ighrane, le 5 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les funérailles de l'enfant sont prévues lundi 7 février dans le village d'Ighrane (Nord), où s'est dénoué le drame, ont indiqué un cousin de l'enfant et un député de la province de Chefchaouen, Abderrahim Bouazza.
"Le silence est terrible ce (dimanche) matin dans le village. Tout le monde priait pour qu'il sorte vivant. Tout le monde a pleuré", a témoigné un proche de la famille.
"La chute d'un enfant a rappelé au monde les valeurs de l'humanité", a commenté dimanche 6 février le site de la télévision publique SNRT.
À l'étranger, le pape François a salué "tout un peuple (marocain) qui s'est rassemblé pour sauver Rayan", lors de la prière de l'Angélus célébrée au Vatican. "Ils ont tout tenté, malheureusement il n'a pas survécu. Mais quel exemple. Merci à ce peuple pour ce témoignage", a dit François.
Signe de la vague de sympathie provoquée par le drame, c'est le cabinet royal qui a annoncé samedi soir le décès de l'enfant. Le roi Mohammed VI en personne a appelé les parents de Rayan pour présenter ses condoléances, et ces derniers ont remercié, émus, le souverain, les autorités et tous les sauveteurs.