C’est ce qu’a déclaré Pho Duc Son, directeur de l’Institut des critères et de la qualité, relevant du Département du même nom lors d’une conférence intitulée «Codes à chiffres et à barres GS1 et la lutte contre la contrefaçon», tenue le 28 novembre à Hô Chi Minh-Ville.
Conférence intitulée «Codes à chiffres et à barres GS1 et la lutte contre la contrefaçon», le 28 novembre à Hô Chi Minh-Ville. |
Elle a été co-organisée par la compagnie Vina CHG, le site de lutte contre les contrefaçons au Vietnam www.chonghanggiavn.vn, le Département général des critères, de la mesure et de la qualité, et l’Institut des critères de la qualité du Vietnam (GS1), à l’occasion de la Journée de la lutte contre les contrefaçons et les faux produits (le 29 novembre).
Cet événement a pour but de présenter des informations concernant les règles de remise, d’utilisation et de gestion des codes à chiffres et à barres dans la gestion, la production et le commerce. En outre, les experts ont présenté de nouvelles solutions pour que les entreprises puissent limiter et prévenir la production et la vente de faux produits, de contrefaçons, ainsi que pour aider les consommateurs à identifier les bons produits.
Application du code à barres 2D
«C’est un code qui contient une grande quantité d’informations codées dans une petite superficie. Pour les entreprises, il les aide à protéger leur marque, contrôler et gérer les produits. Pour les consommateurs, ils peuvent distinguer plus rapidement les faux et les vrais produits, avoir confiance dans les marques. De plus, c’est une base importante pour que les autorités puissent examiner et traiter les cas frauduleux», a souligné Nguyên Viêt Hông, directeur général de la compagnie Vina CHG.
En effet, pour examiner ou identifier les produits, on pourra utiliser un téléphone portable muni du logiciel adéquat, ou simplement une source de chaleur, de l’eau ou encore une lumière pour découvrir les informations du produit.
Actuellement, les codes à chiffres et à barres sont appliqués très populairement dans le monde. Cependant, environ 15.000 entreprises vietnamiennes utilisent cette méthode.
D’après Nguyên Thanh Binh, chef du bureau de représentation du Département de la propriété intellectuelle à Hô Chi Minh-Ville, la plupart des petites et moyennes entreprises vietnamiennes ne s’intéressent pas encore à la Loi sur la propriété intellectuelle. De plus, la conception des habitants sur la distinction entre les vrais et les faux produits n'est pas comme souhait. "Alors il faudrait favoriser le rôle et la coopération entre les autorités, les associations et les entreprises dans la lutte contre les contrefaçons", a-t-il souligné.
Dang Huong/CVN