>>Long An s'efforce d'avoir 3.000 ha de fermes de fruits du dragon répondant aux normes VietGap
>>Son La : dix tonnes de fruits du dragon à chair rouge bientôt exportées vers la Russie
>>Bon début d'année pour Tiên Giang en matière d'exportation
Les pitayas font partie des fruits de pointe du district de Cho Gao, province de Tiên Giang (Sud). |
Photo : Truong Giang/VNA/CVN |
Étant l’une des localités produisant le plus de pitayas dans le pays, le district de Cho Gao met sur le marché chaque année près de 200.000 tonnes de ce fruit à destination de la consommation domestique et de l’exportation.
La majorité de pitayas de ce district est expédiée vers la Chine. Néanmoins, plusieurs milliers de tonnes de ce fruit ont été bloqués à la frontière chinoise à cause du COVID-19, ce qui a entraîné des dégâts commerciaux et la chute du cours de ce fruit, affectant de manière non négligeable la production et le chiffre d’affaires des cultivateurs locaux, selon le Bureau de l’agriculture dudit district.
Certains cultivateurs basés dans la commune de Quon Long et de Tân Thuân Bình, district de Cho Gao ont informé que durant les deux mois de juin et juillet chaque année, leurs plantations de pitayas ont vu leur volume croître grâce aux conditions climatiques favorables. Le rendement est généralement nettement supérieur à celui des autres mois. Les récoltes abondantes de nombreuses plantations de ce fruit étant confrontées aux fluctuations du marché de consommation ont cependant provoqué la chute du cours de ces fruits.
En outre, au mois de novembre de chaque année, les récoltes de pitayas du Vietnam coïncident avec celles en Chine, ce qui oblige les cultivateurs vietnamiens à réduire le tarif de ventes de ce fruit conduisant ainsi à des pertes inévitables, a estimé Nguyên Van Huong, un cultivateur de la commune de Quon Long.
Selon le Service provincial de l’industrie et du commerce, à l’heure actuelle, la province compte 74 entreprises et coopératives qui vendent le fruit du dragon dont 40 sont munies de dépôts froids pour conserver le fruit. Selon les autorités locales, la capacité à stocker ce fruit ne suffit pas à son volume de production. En particulier, la province appelle les investisseurs domestiques comme étrangers à y installer des usines de transformation raffinée, apportant ainsi davantage de valeur ajoutée à ce fruit plutôt que de le vendre sans passer par la transformation.
Vers des produits transformés à base de pitayas
Produire la galette de riz à base de pitayas à Vinh Long. |
Photo : Thuy Hang/VNA/CVN |
Trân Van Hoà, chef du bureau agricole du district de Cho Gao a constaté que la commercialisation du pitaya local dépendait trop du marché chinois. Les enjeux sont visibles lorsque la Chine impose des restrictions sur les transactions frontalières. Les lots de pitayas doivent ainsi "faire la queue" en attendant le feu vert pour entrer dans la Chine, ce qui risque d’abîmer les fruits frais. Pour résoudre ce problème, il recommande au gouvernement d’aider la province dans la recherche de multiples débouchés et de construire plusieurs usines de transformation pour prévenir les fluctuations des marchés importateurs tout en favorisant la consommation des pitayas transformés sur le marché intérieur.
Afin de s’orienter vers le développement durable, à ce jour, le district a élaboré une région de production conformément à la norme de bonne pratique agricole (GAP) élargie à plus de 2000 ha, dont plus de 200 ha certifiés GlobalGap, et ce pour expédier ce fruit aux marchés européens et américains.
En évaluant l’efficacité de la production agricole dont le développement des plantations de pitayas, le comité populaire du district de Cho Gao a informé que la valeur de production agricole du district en 2020 a augmenté de 1,5 fois par rapport à 2015, et que les plans d’action dans l’avenir l’exigeraient à renforcer la connectivité de production et de consommation pour enchaîner favorablement les ravitaillements de produits sûrs tout en s’orientant vers une production moderne à valeur ajoutée.
À l’heure actuelle, Cho Gao compte une quinzaine de communes développant des plantations de pitayas, représentant quelque 60% de la superficie totale des pitayas de la province, capables de produire près de 200.000 tonnes/an.