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Le milieu de terrain néerlandais de l'Inter Milan Denzel Dumfries et l'attaquant espagnol du Paris Saint-Germain Asensio lors du match amical au Stade national de Tokyo, le 1er août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après le 0-0 contre l'Al-Nassr de Cristiano Ronaldo et la défaite contre le Cerezo Osaka (3-2), le chantier de Luis Enrique n'avance guère.
"On n'est pas inquiet, hein!" assure Lucas Hernandez. "On est dans un moment d'adaptation avec un nouveau coach qui nous demande beaucoup de choses".
L'entraîneur a notamment du travail pour régler sa défense, qui a laissé échapper Sebastiano Esposito (81e) et a laissé Stefano Sensi seul au second poteau (83e).
Le Slovaque Milan Skriniar, recrue majeure en charnière centrale, a notamment souffert contre l'équipe qu'il vient de quitter après six saisons.
Pour Lucas Hernandez, il faut digérer le jeu très audacieux de Luis Enrique. "C'est ce que le coach nous demande, il va falloir savoir à quel moment prendre les risques quand la vraie compétition va commencer. On ne va pas pouvoir prendre autant de risques".
Le technicien espagnol a aussi du boulot en attaque, la superbe frappe de Vitinha sous la barre (64e) ne masque pas le désert offensif, asséché encore par l'absence de Kylian Mbappé.
Le club essaie de vendre son N.7, qu'il n'a pas emmené à Asie, car il a refusé de prolonger son contrat et ne semble toujours pas prêt à quitter le PSG.
Le public a espéré Neymar
Luis Enrique a préféré insister avec Marco Asensio en pointe, un rôle où il n'est pourtant pas le plus à l'aise. L'Espagnol a trouvé une fois le poteau (14e).
Hugo Ekitike, pourtant convaincant contre Cerezo Osaka (un but, une passe), n'est entré que pour les 20 dernières minutes à la place d'Asensio.
Le gardien serbe de l'Inter Milan, Filip Stankovic lors du match amical contre le Paris Saint-Germain au Stade national de Tokyo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une des rares satisfactions du match reste la performance solide du milieu, duo de récupérateurs Warren Zaïre-Emery et Manuel Ugarte, et le deuxième but de la tournée de Vitinha.
Auteur de quelques montées tranchantes, Warren le "Titi" de 17 ans est parmi ceux qui ont le plus joué au Japon, il semble avoir séduit Luis Enrique.
À ses côtés l'Uruguayen a consciencieusement harcelé les milieux intéristes.
Mais le public du stade National de Tokyo, mieux rempli que celui d'Osaka pour les deux matches précédents, aurait bien voulu voir Neymar.
À l'entrée du dernier quart d'heure, l'enceinte olympique a chanté son nom, ce qui donne "Ney-ma-ru!" en japonais, mais rien à faire. Le Brésilien, opéré de sa cheville droite si fragile début mars, n'a plus joué depuis le 19 février et sa blessure contre Lille.
Entraperçu par les journalistes français à la sortie du stade, "Ney" a juste répondu qu'il se sentait "bien". Mais ne "sai(t) pas" quand il va rejouer.
Chacune de ses apparitions sur les grands écrans a déclenché un frisson dans les travées, mais le staff n'a pas voulu prendre de risque. Le Brésilien s'était pourtant entraîné avec le groupe la veille, devant 2000 spectateurs énamourés.
Les champions de France rejouent dans deux jours, en Corée du Sud, à Busan contre Jeonbuk Motors, c'est la dernière chance pour les supporters asiatiques du PSG de voir la dernière mégastar du club.
L'an dernier, les fans japonais avaient pu admirer Lionel Messi, mais il est parti à Miami, et Mbappé, mais il est puni. Le PSG doit rebâtir sans ces deux-là, et le chantier est colossal.
AFP/VNA/CVN