>>American Airlines ouvre les portes du Bœing 737 MAX pour dissiper les peurs
La compagnie American Airlines, affectée par la chute du trafic aérien, a prévenu mercredi 3 février qu'elle pourrait licencier jusqu'à 13.000 salariés si la situation ne s'améliorait pas et si les aides gouvernementales en place jusqu'au 1er avril n'étaient pas prolongées. "Nous travaillerons avec les dirigeants syndicaux pour faire tout ce que nous pouvons pour atténuer autant que possible l'impact sur l'emploi", ont affirmé les dirigeants de l'entreprise dans une lettre aux salariés citée par l'agence AFP. Mais la situation est compliquée pour le secteur du transport aérien. "Le vaccin n'est pas distribué aussi rapidement que ce qu'on pensait, et les nouvelles restrictions sur les voyages internationaux qui obligent les clients à présenter un test COVID-19 négatif ont réduit la demande", écrivent dans la missive Doug Parker, le Pdg de la compagnie, et Robert Isom, le directeur des opérations. "Sur la base des perspectives de demande actuelles, nous ne ferons pas voler comme prévu tous nos avions cet été." Aussi le groupe va-t-il commencer à envoyer vendredi des notifications de licenciement à 13.000 salariés. Dans la même veine, United Airlines a envoyé des notifications à 14.000 employés vendredi dernier. Cela ne se traduira pas forcément par autant de licenciements : United Airlines avait prévenu en juillet 36.000 salariés qu'ils pourraient être congédiés mais s'était finalement séparée de seulement 13.000 d'entre eux en octobre, quand des aides du gouvernement avaient expiré.
APS/VNA/CVN