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| Des panneaux publicitaires de très grand format dans une rue de Hanoi. |
La compagnie par action Ky Nguyên, qui a été chargée par ce service d'étudier cette activité à Hanoi, estime que la publicité dans la ville reste anarchique.
Beaucoup d’organisations, d’entreprises et de particuliers ne respectent pas la réglementation en la matière, notamment la détention d’une licence de publicité, mais aussi la dimension et les conditions d’implantation des annonces. Les conséquences en termes de paysage et d’esthétique urbains, mais aussi de respect de l’ordre public et de la sécurité routière, sont assez lourdes. La gestion dans ce domaine montre également de nombreuses lacunes, dont des sanctions trop peu nombreuses, des négligences dans l’octroi des licences...
Le plan d’aménagement centralise l’ensemble de la réglementation en matière de publicité et fixe des normes. Ainsi, un grand panneau publicitaire, 15x8m (soit 120m²), ne peut être installé qu’au bord d’une autoroute, d’une Nationale et sur un grand axe intra-muros. Un petit panneau, de 40 m², ne peut pas être installé sur un autopont au centre-ville, sur les ponts traversant le fleuve Rouge ou dans les parcs historiques et culturels.
Il traite également des banderoles de communication. Elles doivent mesurer 1,5 m de long par 0,75 m de large, et être fixée par un support en acier sur les poteaux d’électricité. La distance minimum entre deux banderoles doit être de 80 m. Hanoi devrait créer plus de 14.000 sites pour de telles banderoles.
Le Plan d’aménagement réglemente précisément la forme, les dimensions, la position et le contenu des affiches publicitaires sur les moyens de transport, les stations de bus, les bâtiments, les bandes de séparation de voie et les tunnels pour piétons... Les endroits où la publicité est interdite ainsi que la sanction des infractions figure également dans le Plan.
Collecte d’avis auprès de la population
Les projets de Plan d’aménagement de la publicité en plein air et de Statut de l’activité de publicité en plein air ont été publiés afin de collecter les avis des citoyens.
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| La publicité en plein air est considérée comme une ordure urbaine. |
| Photo : Vietbao/CVN |
Le vice-président de l’Association de la publicité de Hanoi, Pham Thành Minh, soutient la réforme et l’aménagement des activités publicitaires, mais, avant de retirer les panneaux, il faut informer et expliquer clairement aux entreprises la nouvelle réglementation afin d’éviter de trop grandes pertes.
«Je suis contre l’interdiction d’installer des panneaux sur les grands bâtiments en zone urbaine. En revanche, je propose l’emploi de puces de location GPS sur les panneaux afin d’en faciliter la gestion», a-t-il ajouté.
«Je souhaite augmenter la superficie des panneaux de grande taille, de 150 à 200 m² au lieu des 120m² du projet. Concernant la gestion, la licence pour les petits panneaux doit être délivrée au niveau de l’arrondissement, district et chef-lieu», a déclaré Nguyên Trong Duy, chef du bureau de la culture et du sport de l’arrondissement de Long Biên.
Le directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme Tô Van Dông a affirmé que «la publicité en plein air est considérée comme une ordure urbaine, et pour édifier une capitale civilisée et propre, nous devons la balayer».
Il refuse toute proposition de décentralisation : «toutes les activités publicitaires à Hanoi doivent relever du Service de la culture, du sport et du tourisme, qui pourra, le cas échéant, déléguer ses pouvoirs aux autorités de l’arrondissement et du district si toutes les conditions nécessaires sont remplies», a souligné M. Dông.
Duy Minh/CVN