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Nguyên Trong Khoa, directeur adjoint du Département de l'administration des services médicaux (ministère de la Santé), prend la parole lors de la conférence. |
Dans le discours d'ouverture, le Docteur Nguyên Trong Khoa, directeur adjoint du Département de l'administration des services médicaux (ministère de la Santé), a déclaré qu'au fil des ans, le ministère a ordonné aux unités de continuer à améliorer la qualité de leurs services, en appliquant les technologies de l'information, la transformation numérique, la réforme des procédures administratives et de processus d'examen médical dans le sens d’élever la qualité hospitalière et de la sécurité des patients.
Depuis 2013, le ministère a mis en place des critères et des directives liées à l'amélioration de la qualité hospitalière. Cela a créé un changement clair dans la qualité, changeant la confiance des patients sur le secteur de la santé en termes de satisfaction des patients.
Rappelant la situation de la pandémie de COVID-19 pour souligner l’urgence sur l’amélioration de qualité des services médicaux, Tang Chi Thuong, directeur du Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville, a affirmé que le secteur de la santé est confronté à des difficultés, dont la baisse des recettes entraînant de nombreux hôpitaux à ne pas pouvoir payer leurs dépenses ou la démission du personnel médical, en particulier des infirmiers...
Ce défi oblige les hôpitaux à innover dans leur gestion. Ils doivent se concentrer sur le développement professionnel de hautes technologies et l'amélioration de la qualité du traitement. La participation des patients au processus d'amélioration de l'hôpital est extrêmement importante. Les hôpitaux doivent consulter les gens, écouter leurs suggestions pour améliorer la qualité des services.
L'amélioration de la qualité des services médicaux pour une meilleure autonomie s'impose pour les hôpitaux autonomes. |
Sur la question "Les hôpitaux autonomes doivent-ils améliorer leur qualité ?”, le Professeur agrégé Hoàng Thi Diêm Tuyêt, directrice de l'hôpital Hùng Vuong, a précisé que l'autonomie financière était un grand défi pour ces établissements, surtout après l'épidémie de COVID-19. L'amélioration de la qualité est donc considérée comme une tâche essentielle dans son développement.
L'augmentation de la qualité des hôpitaux satisfera le patient, réduisant les complications médicales. C'est le noyau pour augmenter la réputation de l'hôpital et le nombre de patients, aidant ainsi l'augmentation des revenus de l'hôpital pour améliorer les revenus du personnel, le réinvestissement et le développement durable. Selon Mme Tuyêt, l'amélioration de la qualité de l'hôpital doit se faire régulièrement, depuis les choses du quotidien, particulièrement la détermination et le consensus des dirigeants.
Avec les expériences internationales, M. Toomo Ito, directeur adjoint principal du NCGM, a expliqué que la qualité des services médicaux au Vietnam avait considérablement changé au cours de ces dernières années, notamment la pensée sur la qualité médicale. Ceci est crucial pour améliorer la capacité médicale.
D'après M. Ito, il est plus facile d'améliorer la qualité des hôpitaux au Japon qu'au Vietnam car le Japon limite les proches des patients à l'hôpital. Au Vietnam, il y a trop de personnes qui accompagnent un patient. Si cela continue, il sera difficile d'améliorer la qualité des hôpitaux. Par conséquent, le Vietnam doit envisager une politique visant à réduire le nombre de proches accompagnant un patient à l'hôpital. En outre, il doit promouvoir l'utilisation de la technologie d’information dans la gestion hospitalière et les traitements médicaux, en particulier investir dans l'amélioration de la qualité des hôpitaux.
Texte et photos : Quang Châu/CVN