Têt du Buffle
Ambiance morne au marché aux fleurs et plantes ornementales à Hanoï

Les fleurs symboliques du Têt comme les fleurs de pêcher, de prunier, de kumquat ou de chrysanthème sont visibles partout actuellement dans les marchés aux fleurs ou sur les trottoirs de Hanoï. Mais, cette année, en raison de l’impact de l’épidémie de COVID-19, l’activité est moribonde.

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Un kumquat bonsaï est vendu au prix d’environ 300.000 dôngs contre 500.000 en 2020.

"Pendant l'épidémie, la baisse des prix des fleurs est inévitable. Malgré que le prix ait chuté, il y a très peu d'acheteurs. Ce matin, j’ai écoulé seulement 5 bouquets. Je suis très inquiète car j’ai acheté une grande quantité de fleurs pour les revendre à cette occasion", a dit Mme Lan, commerçante dans le marché aux fleurs de Quang An dans l'arrondissement de Tây Hô.

Devant un kiosque de fleurs au marché de Kim Giang, à Hanoï.

À quelques jours du Têt du Buffle, les marchés aux fleurs et plantes ornementales sont anormalement calmes. Le prix de la plupart des fleurs a baissé de moitié. Chaque pot de fleur de dahlia est vendu au prix de 20 mille dôngs contre 50 mille de dôngs à la même période de l’année précédente. "Ce sont des fleurs saisonnières, si elles ne peuvent pas être vendues, je dois les jeter car elles ne pourront pas être replantées", explique un fleuriste.

Un lieu de vente de pêchers sur le trottoir de la rue Khuong Dinh, arrondissement de Thanh Xuân.

L’ambiance dans les boutiques, les kiosques de vente de pêchers et kumquats sur les trottoirs n’est pas différente, les clients sont encore trop peu nombreux malgré que le fait que les vendeurs proposent de grandes réductions.

"Nous avons dû vendre des branches de pêchers à bas prix, environ 300 mille dôngs par unité. Les dernières années, le prix d’une branche d'un mètre de hauteur variait entre 700 mille et un million de dôngs", confirme Ngoc, un vendeur ambulant dans l’arrondissement de Thanh Xuân. Un kumquat bonsaï s’est vendu à environ "300 mille dôngs" contre 500 mille dôngs en 2020.

Pour stimuler les ventes, M. Tuân - qui vend des rosiers sur le trottoir de la rue Duong Dinh Nghê (arrondissement de Câu Giây), propose une offre à l’acheteur : "un rosier offert pour un rosier acheté". Cependant, jusqu’à maintenant le nombre de vente reste faible.

Dans le marché floral de Van Phuc, district de Hà Dông, des centaines de pots de rosier, chrysanthème, gerbéra, poinsettia, camélia, œillet… sont soigneusement rangés. "Il fait beau, les fleurs fleurissent mais les acheteurs sont peu nombreux. Je n'ai jamais vu le marché du Tet aussi vide que cette année", a dit la vendeuse Mme Thi Mo.

De petits pots de fleurs pour décorer la maison durant le Têt traditionnel.

En raison de l’impact de l’épidémie de COVID-19, les habitants limitent les déplacements et "réduisent les dépenses". "Cette année, nous devons baisser plus tôt le prix de toutes les fleurs ainsi que des arbres. Nous espérons seulement récupérer notre somme initiale d’investissement avant de rentrer chez nous", a dit un couple de vendeur.

En choisissant un pot de cymbidium, Mme Yên a avoué que l'économie vient de boucler une année difficile, les habitants doivent bien réfléchir à leurs dépenses. Si le prix de ces orchidées ne baisse pas, elle n’en achètera pas.


Texte et photos : Thao Nguyên/CVN

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