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Le président d'Alstom, Henri Poupart Lafarge, (gauche) avec David Journet (droite) directeur de NTL, une filiale d'Alstom, devant le bus Aptis 100% électrique le 9 mars. |
Le véhicule, baptisé Aptis, peut transporter une centaine de passagers, dans sa version de base dévoilée le 9 mars, a précisé la direction.
Il sera testé à partir du second semestre en région parisienne auprès du STIF (Syndicat des transports d’Île-de-France) et de la RATP, a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Pour sa commercialisation et sa production en série, "nous avons l’objectif de répondre aux appels d’offres à partir de fin 2017 pour +effectuer+ les premières livraisons en 2019", a déclaré Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom, au cours d’un point de presse à Duppigheim.
Selon le PDG d’Alstom, il s’agit d’un véhicule "sans équivalent", qui répond aux "nouveaux besoins urbains et environnementaux" du transport en ville et "fait franchir à Alstom un pas d’une importance comparable à la création du Citadis", la gamme de tramways contemporains du groupe.
Les prototypes seront fabriqués par la filiale NTL à Duppigheim, mais le lieu de production en série n’est pas encore défini, a indiqué M. Poupart-Lafarge.
Le nouveau bus est "100 % électrique", au sens où il a été conçu d’emblée pour une motorisation électrique et non comme l’adaptation d’une traction diesel, a exposé Franck Lamanna, directeur de la stratégie produits et innovation chez Alstom-NTL.
Il pourra être rechargé intégralement la nuit, ou en "charge rapide" le jour aux terminus de lignes par le sol ou par la technique du "biberonnage" avec un pantographe, a exposé M. Lamanna. Il sera équipé d’un plancher bas intégral (sur toute sa longueur) et est conçu pour rouler vingt ans, une durée de vie supérieure aux bus classiques, a-t-il ajouté.
D’une physionomie proche du tramway, il allie le "savoir-faire en mobilité électrique" d’Alstom avec le "savoir-faire routier" de NTL-Translohr qui fabrique des tramways sur pneus, a souligné Bruno Marguet, vice-président d’Alstom pour la stratégie.