>>Merkel tente de rallier les sociaux-démocrates à un gouvernement
>>L'extrême droite décidée à profiter des difficultés de Merkel
La chancelière Angela Merkel, le 13 décembre à Berlin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La rencontre avec Martin Schulz et le patron des conservateurs bavarois Horst Seehofer doit débuter vers 18h00 GMT (19h00 locale) dans un lieu tenu secret. Aucune annonce n'est prévue à son issue, ce premier tour de pourparlers se voulant informel.
La cheffe du gouvernement est en tout cas impatiente de trouver un accord avec le SPD : "Je n'exagère pas en disant que le monde attend que nous puissions agir", a déclaré en début de semaine la chancelière, sortie victorieuse mais affaiblie du scrutin du 24 septembre.
En quête d'un gouvernement "stable", c'est à dire soutenu par une majorité à la Chambre des députés, celle qui dirige la première économie européenne depuis douze ans n'a plus d'autre choix que de s'allier de nouveau avec les sociaux-démocrates après le retentissant échec des pourparlers avec les libéraux et les écologistes.
Plus le statu quo se prolonge, "plus il paralyse l'Allemagne sur la scène européenne, et affaiblit les efforts du président français Emmanuel Macron pour plus d'intégration européenne", note le directeur du groupe de réflexion Conseil européen des affaires étrangères, Josef Janning, basé à Berlin.
Si les conservateurs sont donc très pressés d'entamer des discussions, pour pouvoir -si tout va bien- former un gouvernement au premier trimestre 2018, le SPD, échaudé après son résultat historiquement bas aux élections, se fait prier.
Même si les sociaux-démocrates ont donné leur accord pour ouvrir des pourparlers, Martin Schulz marche sur des œufs.