>>Emmanuel Macron à Benjamin Netanyahu : "laisse une chance à la paix"
>>Les manifestations anti-Israël continuent suite à la décision américaine sur Jérusalem
>>Jérusalem : la Ligue arabe appelle Washington à annuler sa décision
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse, le 7 décembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'invite les pays qui défendent le droit international et la justice à reconnaître Jérusalem occupée comme capitale de la Palestine", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan lors de l'ouverture d'un sommet extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul.
"Israël est un État d'occupation. De plus, c'est un État terroriste", a-t-il également lancé, répétant que Jérusalem est "une ligne rouge".
Avec la décision prise par le président américain Donald Trump, "Israël a été récompensé pour toutes les activités terroristes qu'il mène. C'est Trump qui a délivré cette récompense", a poursuivi M. Erdogan, assurant qu'il ne "renoncera jamais" à exiger une "Palestine souveraine et indépendante".
L'annonce de M. Trump mercredi 6 décembre a suscité une réprobation quasi-unanime dans le monde et des manifestations de colère dans plusieurs pays du Proche-Orient.
Président en exercice de l'OCI, M. Erdogan espère unifier le monde musulman derrière sa ligne de fermeté face à la décision américaine.
Mais la tâche s'annonce difficile, alors que le monde musulman est profondément divisé et que plusieurs pays de la région, comme l'Arabie saoudite, tentent de cultiver de bons rapports avec l'administration Trump sur fond d'hostilité commune envers l'Iran.