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Le Global Dream, 342 mètres, un des plus gros bateaux de croisière, encore inachevé, le 26 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le groupe asiatique de loisirs et de voyage Genting HK avait à l'origine passé commande du bateau à sa filiale allemande MV Werften. Mais les deux sociétés ont fait faillite, victimes de la pandémie de COVID-19 qui a mis à l'arrêt les croisières. Le sort du mastodonte des mers, achevé aux trois quarts, était depuis incertain.
"Sa construction sera achevée sur l'ancien chantier naval de MV Werften à Wismar sous la supervision de la direction de Meyer Werft", un chantier naval basé à Papenbourg en Basse-Saxe qui a déjà construit trois autres bateaux de croisière du groupe, précise Disney Cruise Line dans un communiqué diffusé dans la nuit de mercredi 16 novembre à jeudi 17 novembre. Le prix de l'achat n'a pas été révélé.
En juin, la direction de MV Werften avait précisé que le bateau, au coût total évalué à 1,5 milliard d'euros, avait encore besoin de 600 millions d'euros pour être terminé. Le Global Dream sera rebaptisé, son extérieur redécoré avec "des couleurs inspirées de Mickey Mouse" et basé hors des Etats-Unis. D'une capacité de quelque 6.000 passagers et d'un équipage de 2.300 personnes, le bâtiment qui utilise le méthanol vert comme carburant devrait entrer en activité à partir de 2025.
"Tout le monde est soulagé de voir que le bateau avec un nouveau design et un moteur respectueux de l'environnement va sillonner les mers au lieu d'être envoyé à la casse", a réagi le représentant local du syndicat IG Metall, Daniel Friedrich, pour qui la vente devrait aussi aider à préserver des emplois dans les chantiers navals.
Quelque 2.000 salariés étaient employés par les chantiers MV Werften, qui avaient déposé le bilan en janvier. Ils étaient répartis entre les ports de Stralsund, Rostock et Wismar, tous situés en Poméranie occidentale, une région de l'ex-RDA communiste.
Ils ne sont plus aujourd'hui qu'environ 900 sous la responsabilité d'une société de transfert chargée jusqu'à janvier 2023 de s'occuper de leur réorientation, a précisé jeudi le ministre de l'Économie de ce Land, Reinhard Meyer. "Des perspectives se sont entretemps ouvertes pour les trois sites", a-t-il souligné. En juin, le constructeur Thyssenkrupp Marine System avait annoncé le rachat des chantiers navals à Wismar (Nord) où il veut fabriquer des sous-marins.
Le site de Rostock est lui passé aux mains de la Marine allemande, tandis que celui de Stralsund est en train de devenir un parc d'activités industrielles et commerciales pour sociétés actives dans le domaine du maritime.
AFP/VNA/CVN