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Le Premier ministre algérien, également ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a présenté dimanche 24 octobre à Alger le projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2022 devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le projet de loi a été élaboré sur la base d'un prix de référence du baril de pétrole à 45 USD et d'un prix du marché à 50 USD. Au cours de l'exercice 2022, l'Algérie compte exporter des hydrocarbures pour une valeur de 27,9 milliards d'USD et importer pour un montant de 31,8 milliards d'USD, selon le projet de loi. Le PLF 2022 prévoit une croissance économique de 3,3% et une croissance hors hydrocarbures de 3,7%, ainsi que un taux d'inflation de 3,7%. Quant aux recettes budgétaires, elles sont estimées à 5.683,22 milliards de dinars algériens (41,41 milliards d'USD), contre des dépenses de 9.858,4 milliards de dinars (71,84 milliards d'USD). Le PLF 2022 prévoit également des mesures de soutien à l'investissement, une revue à la baisse de l'impôt sur le revenu global (IRG), le ciblage des subventions et une amnistie fiscale au profit des opérateurs exerçant dans l'informel, à condition de se présenter spontanément aux services fiscaux, au plus tard le 31 décembre 2022.
Xinhua/VNA/CVN