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Dans la publication de propagande Sada al-Malahim, Al-Qaïda s'en prend à l'Europe et plus précisément à deux pays, la Suède et la France, leur reprochant d'être en guerre contre l'Islam. Selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT), un think tank français, Al-Qaïda est en train de reconstituer ses capacités de projection de menace exogène, en Afghanistan notamment, mais aussi dans le Sahel et la zone irako-syrienne. Sa branche AQPA en particulier, qui avait revendiqué l'attentat à Paris contre Charlie Hebdo en janvier 2015, a toujours été très active malgré d'importants revers au Yémen. Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait évoqué le 9 septembre dernier sur France 2 un "très fort" risque d'attentat venu de l'étranger contre la France. Il a notamment mis en exergue le risque de "menaces projetées", des plans fabriqués à l'étranger, mais exécutés par des personnes dépêchées en France. Il a estimé également que le risque d'attentat le plus probable était "endogène", émanant d'un individu radicalisé en France. "On déjoue un attentat tous les deux mois en France", a-t-il indiqué, précisant que "5.800 personnes étaient fichées au ministère de l'Intérieur dont (les autorités) pensent qu'elles peuvent passer à l'acte".
Xinhua/VNA/CVN