>>Crash d'AirAsia : les plongeurs remontent une des deux boîtes noires
En multipliant les initiatives depuis le crash d'un de ses avions en Indonésie fin décembre, AirAsia devrait surmonter sa première crise majeure après 13 ans de succès, à moins que d'importantes failles de sécurité ne soient découvertes, estiment des analystes. Dès la disparition le 28 décembre de l'Airbus A320-200 qui s'est abîmé en mer de Java peu après son décollage de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, le flamboyant patron d'AirAsia, Tony Fernandes, a accepté publiquement la responsabilité de la compagnie, rendu visite aux familles de victimes et promis d'établir les causes du drame. De telles initiatives sont primordiales pour restaurer la confiance, et contrastent fortement avec la gestion maladroite et l'absence de communication de Malaysian Airlines après la disparition toujours inexpliquée en mars 2014 d'un avion de la compagnie nationale malaisienne avec 239 personnes à bord (vol MH370), soulignent des experts. Aux yeux de Daniel Tsang, analyste en aérospatiale, l'accident d'AirAsia est "excellent exemple de crise bien gérée, pour montrer à vos clients que les choses sont prises en main de manière pratique et concrète, et que les dirigeants ne font pas que siroter du café dans leurs luxueux bureaux". "Alors que certains passagers vont peut-être éviter de prendre les vols (de la compagnie) à court terme, l'offre à bas coûts d'AirAsia va continuer d'attirer de nouveaux clients vers la compagnie", ajoute M. Tsang.
AFP/VNA/CVN