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Le projet se concentrera sur le renforcement des capacités des établissements sanitaires communaux avec la mise à disposition d'équipements et de compétences. |
Photo : BVPL/CVN |
Comme son nom l'indique, le projet vise à renforcer les capacités de préparation et de réponse à la pandémie et autres urgences sanitaires au niveau communautaire dans trois provinces : Vinh Phuc (Nord), Khanh Hoà (Centre) et Long An (Sud).
On estime qu'environ 270.000 personnes en bénéficieront dont au moins 3.500 personnes issues de groupes vulnérables.
"Le réseau de santé de base joue un rôle crucial en tant que défense de première ligne contre l'épidémie", a déclaré Rahul Kitchlu, directeur par intérim de la Banque mondiale au Vietnam. Avant de souliger : "Le COVID-19 en cours révèle certaines lacunes d’un tel système et met en évidence la nécessité de mettre à niveau les capacités, car le système de réponse au COVID d’un pays doit être solide à tous les niveaux".
À ce titre, le projet se concentrera sur le renforcement des capacités des établissements sanitaires communaux avec la mise à disposition d'équipements et de compétences. L'objectif est d'aider les agents de santé à mieux détecter les cas suspects et à mener des enquêtes épidémiologiques tout en minimisant les infections croisées au sein des établissements de santé. Il contribuera également à assurer la continuité de la prestation des services de santé essentiels pendant les épidémies.
Le projet, d'une durée de trois ans (jusqu'en décembre 2024), permettra également de sensibiliser et de promouvoir un changement de comportement durable dans la préparation et la réponse aux urgences sanitaires grâce à la communication des risques. Des informations scientifiques et factuelles sur les modes de transmission du COVID-19, les signes et symptômes suspects et les mesures de prévention seront fournies aux agents de santé et aux membres de la communauté.
Certains comportements attendus incluent le port correct du masque, le lavage des mains approprié et l'hygiène environnemental. Un élément innovant de ce projet est constitué par les interventions pilotes visant à répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables : personnes âgées des zones urbaines, minorités ethniques, travailleurs informels, personnes contaminées par le VIH/SIDA, toxicomanes et travailleuses du sexe. Il tirera parti des réseaux de bénévoles pour toucher environ 3.500 personnes de ces groupes, en leur offrant des informations sur les mesures de détection et de prévention du COVID-19, un soutien psychologique et une aide en nourriture, médicaments et équipements de protection.
L’Institut d'études du développement social, qui met en œuvre le projet, est une ONG vietnamienne de 20 ans d'expérience dans la recherche, la formation et l'intervention en santé publique, genre et développement communautaire.
Le Fonds japonais de développement social, fruit d'un partenariat entre le gouvernement du Japon et la Banque mondiale, fournit des subventions à l'appui de projets de développement communautaire et de réduction de la pauvreté qui autonomisent les groupes les plus pauvres et les plus vulnérables non touchés par d'autres programmes et améliorent leurs conditions de vie par des avantages directs.
Câm Sa/CVN