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L’ambassade du Vietnam au Japon, Nguyên Quôc Cuong, a remis l’Ordre de l’Amitié à Mme Masako Sakata, le 10 août à Tokyo. |
Le projet "Semences d’espoir", lancé par elle-même, a accordé des bourses d'études d'une valeur totale de près de 2,3 milliards de dongs à 113 élèves et étudiants victimes de l’agent orange de 21 villes et provinces au Vietnam.
L’ambassadeur Nguyên Quôc Cuong a tenu en haute estime les contributions de Masako Sakata en tant que réalisatrice de deux films documentaires sur les victimes vietnamiennes de l’agent orange.
Elle a aidé les Japonais comme les étrangers à mieux comprendre les conséquences terribles de ce produit très toxique laissées au Vietnam et à sa population, notamment les enfants, a-t-il ajouté.
Au chevet des victimes
Parlant de ses films, Masako Sakata a indiqué la mort de son mari, un ancien caméraman américain ayant participé à la guerre au Vietnam et touché par l’agent orange, l'incitait à se rendre au Vietnam en 2004 pour étudier ce produit chimique et faire le premier film sur ce sujet.
Le film Agent orange – un requiem personnel a été achevé en 2007 alors que l'autre Le voyage d’un père vietnamien au champ de bataille a été réalisé en 2011. Tous les deux ont été présentés aux spectateurs de nombreux pays et ont remporté des prix japonais et internationaux.
Elle a espéré que ses deux films, prévus d’être projetés en France en octobre prochain, attireront de spectateurs et leur permettront de mieux connaître les conséquences de l’agent orange.
Selon la VAVA, de 1961 à 1971, environ 80 millions de litres de produits chimiques toxiques ont été déversés par l’armée américaine dans le Centre et le Sud du Vietnam, dont près de 400 kg de dioxine, le produit chimique le plus toxique jamais créé par les êtres humains.
Quatre décennies après la guerre, des millions de Vietnamiens continuent de souffrir de pathologies liées à cette dioxine, les enfants de la 3e et même de la 4e génération - descendants des vétérans de guerre - naissant avec des malformations congénitales.
VNA/CVN