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Le Maroc devrait pouvoir adhérer une nouvelle fois à la CEDEAO. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'accord de principe pour l’adhésion du Maroc à la CEDEAO est porteur de trois messages importants, ci-après, souligne Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale :
Primo : l’invitation de Sa Majesté le Roi à la prochaine session ordinaire de la CEDEAO, constitue une reconnaissance de l’engagement personnel et d’un investissement de longue date du Roi Mohammed VI dans cette région, au cours desquels plus de 600 accords ont été signés avec les pays de la CEDEAO, ainsi, sur les 52 visites qui ont été effectuées en Afrique, 26 l'ont été en Afrique de l'Ouest. De même, le Maroc est aujourd’hui le premier investisseur dans cette région ; 65% de ses investissements extérieurs se sont faits en Afrique de l'Ouest, et près des 2/3 des étudiants étrangers boursiers au Maroc sont originaires de cette région.
Secundo : la reconnaissance des liens forts et multidimensionnels de coopération liant le Maroc aux États de cette organisation sous-régionale qui se manifestent à travers les expériences multisectorielles du Maroc et l’expertise du Royaume en matière de développement humain, et la mise en place d’un réel socle de partenariat Maroc - Afrique responsable et durable, basé sur un véritable cadre de Co-développement, où l’Humain et son mode de vie est au centre de la Vision Royale africaine. Trimo
Tertio : l’adhésion du Royaume du Maroc à l’Union africaine en janvier dernier et la décision prise par les chefs d’État membres de la (CEDEAO) confortent la politique africaine du Maroc sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, Mohamed VI, où le bilatéral prend une autre dimension dans des aires géographiques nouvelles et où la construction institutionnelle se met en place.
Avec cette décision, la phase politique dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont déclaré politiquement qu’ils sont favorables à cette adhésion, vient d’être achevée. La prochaine étape est juridique, et au cours de laquelle la commission doit examiner les dispositions juridiques à adapter pour rendre cette adhésion effective, et le Maroc entreprendra, de son côté, un travail juridique par rapport aux textes fondateurs de la CEDEAO.
L’aspect technique permettra, par la suite, de négocier les différents secteurs et domaines qui constituent l’acquis de la CEDEAO.