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| Traitement d'un patient atteint du COVID-19 à Pretoria, en Afrique du Sud. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Gauteng, qui englobe Johannesburg et Pretoria, vient de sortir d’une troisième vague destructrice, avec les nouveaux cas et les décès en baisse constante, mais la quatrième vague ne tardera pas de frapper la province", a déclaré M. Mellado, chercheur au sein de la Fondation nationale pour la recherche d'Afrique du Sud.
Il a ajouté que "le risque de la quatrième vague est très élevé. Nous prévoyons que les nouveaux cas repartiront à la hausse entre novembre et janvier, car plusieurs événements se succèderont durant les prochaines semaines".
La saison des fêtes constituera une période à haut risque et, avec l'approche rapide de la quatrième vague, il est extrêmement important d'augmenter le rythme du programme de vaccination, a indiqué Mellado.
L'Afrique du Sud, pays le plus affecté par la pandémie en Afrique, est toujours à la traîne dans la course à la vaccination. Pour atteindre l'immunité collective dans ce pays d'Afrique australe, qui compte 59 millions d'habitants, plus de 40 millions de personnes doivent être complètement vaccinées.
Le pays a été confronté à une troisième vague meurtrière d’infections à la COVID-19 entre juin et septembre derniers, principalement alimentée par le variant delta découvert pour la première fois en Inde. Depuis le début de la pandémie, le pays a enregistré près de 3 millions de cas positifs de coronavirus, dont près de 89.000 décès.
APS/VNA/CVN