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Le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa a exprimé samedi 15 juillet son opposition à une tentative des organisations civiles d'obtenir une décision de la justice pour lui ordonner d'établir une commission d'enquête sur les allégations de "capture de l'État". Plusieurs organisations civiles avaient présenté une requête à la Cour constitutionnelle, lui demandant d'ordonner à M. Ramaphosa de créer une commission d'enquête sur la prétendue "capture de l'État". M. Ramaphosa a déclaré qu'il s'opposait à cette demande, notant que la Constitution ne permet pas au vice-président d'exercer les pouvoirs présidentiels. Cependant, il a réitéré son soutien largement répété pour l'établissement, sans délai, d'une commission d'enquête judiciaire sur la "capture de l'État". Le président sud-africain Jacob Zuma est accusé par certaines organisations de la société civile d'être impliqué dans la prétendue affaire de "capture de l'État", qui se réfère à la corruption politique systémique dans laquelle les intérêts privés influencent de manière significative les processus décisionnels de l'État à leur avantage. Certaines critiques ont affirmé l'existence de liens étroits entre le président Zuma et des industriels de la famille indienne Gupta établie en Afrique de Sud depuis 1990. Les Gupta sont soupçonnés d'avoir exercé une "influence indue" sur le président lors de la nomination des ministres et de l'attribution de contrats lucratifs des entreprises appartenant à l'État Le président Zuma et la famille Guptas ont tous rejeté ces allégations.L'ancienne Médiatrice de la république, Thuli Madonsela, avait appelé l'année dernière à la création d'une commission d'enquête judiciaire chargée d'enquêter sur les allégations de "capture de l'État". Le président Zuma a déclaré qu'il n'était pas opposé à la création de lacommission, mais son équipe juridique l'avait informé que la Médiatrice de la République n'avait aucun droit légal ou constitutionnel de lui dicter ce qu'il fallait faire.
APS/VNA/CVN