La police sud-africaine a intercepté le 8 août 24 Ethiopiens sans-papiers qui pourraient bien être des victimes de trafic humain. Les ressortissants éthiopiens ont été escortés au poste de police de Brixton à Braamfontein, près de Johannesburg, après le contrôle par des agents de police de la Toyota dans laquelle ils voyageaient. Sur ces 24 personnes, trois pourraient être âgées de 15 ans. Le conducteur du véhicule a été placé en détention, a indiqué le département des Affaires intérieures. "Les 24 ressortissants éthiopiens étaient sans papiers. Il est encore à prouver, mais il est fort possible qu'ils soient victimes de trafic humain, venus en Afrique du Sud via le Zimbabwe", a déclaré le département dans un communiqué. L'Afrique du Sud se classe parmi les dix pays d'Afrique où le trafic humain est élevé avec 100.000 personnes qui seraient victimes de ce trafic dans le pays chaque année, selon le dernier indice LexisNexis sur le trafic humain. Cet indice montre que les principaux facteurs du trafic humain en Afrique du Sud sont l'exploitation sexuelle, le travail forcé, la drogue et une nouvelle tendance alarmante de parents vendant leurs enfants pour l'adoption ou la prostitution.
Xinhua/VNA/CVN