>>Affaire du PVC: jugement en deuxième instance
>>Ancien président de PetroVietnam condamné à 18 ans de prison
Le condamné Dinh La Thang (centre). |
Dinh La Thang et d’autres accusés étaient poursuivis pour "détournement de biens" et d'"actes volontaires contraires aux réglementations de l’État relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences", dans une affaire survenue au sein du groupe PetroVietnam et de PetroVietnam Construction Joint Stock Corporation (PVC).
En première instance, Dinh La Thang avait été condamné à 13 ans de prison pour "actes volontaires contraires aux réglementations de l’État relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences". Il devait aussi payer un dédommagement de 30 milliards de dôngs.
Le tribunal a également confirmé la peine à l’encontre de Phùng Dinh Thuc, ancien directeur général de PetroVietnam, pour "actes volontaires contraires aux réglementations de l’État relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences". Cependant, il a bénéficié d'une réduction de peine de trois ans de prison par rapport au verdict de première instance (9 ans) en raison des acquis obtenus en tant que chercheur scientifique, les contributions de sa famille envers la Révolution et aussi ses problèmes de santé.
Vu Duc Thuân, ancien directeur général du PVC, a bénéficié d'une réduction de peine d’un an de prison par rapport à la peine en première instance (7 ans) pour "actes volontaires contraires aux réglementations de l’État relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences". Le tribunal a confirmé la peine de 15 ans pour "détournement de biens" en première instance. La peine cumulée était de 21 ans.
En outre, le tribunal a décidé d'une réduction de six mois à deux ans en faveur de Nguyên Quôc Khanh, Lê Dinh Mâu, Nguyên Ngoc Quy, Nguyên Manh Tiên. Le tribunal a confirmé les peines pour les autres.
Ouvert lors des premiers jours de 2018, le procès de l’affaire de "détournement de biens" et d'"actes volontaires contraires aux réglementations de l’État relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences", survenue au sein du groupe PetroVietnam et de PetroVietnam Construction Joint Stock Corporation, a attiré l'attention particulière de l’opinion publique du fait de la gravité des faits et du profil des accusés. À l’issue du jugement en première instance, 15 des 22 accusés avaient fait appel.