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Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi. |
L'ONU s'en tient aux déclarations faites durant le week-end, dont l'appel du secrétaire général Antonio Guterres à "une enquête rapide, complète et transparente sur les circonstances de la mort de M. Khashoggi et à tenir les auteurs pour pleinement responsables", a indiqué Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général, au cours d'une conférence de presse régulière. "Nous évaluons les éléments et preuves au fur et à mesure", a déclaré M. Haq en réponse aux questions sur les raisons pour lesquelles les Nations Unies n'avaient pas ouvert d'enquête officielle.
"S'il y a des changements, des demandes spéciales dans un sens ou dans l'autre, nous devrons les examiner en temps voulu". "Pour qu'une enquête onusienne réussisse, nous aurions besoin d'une coopération des différentes parties impliquées. Normalement, nous nous attendons à recevoir un mandat d'un bloc d'États membres et nous verrons si cela peut être réalisé", a-t-il indiqué.
"Nous avons déjà demandé la coopération des autorités turques et saoudiennes afin de faire la lumière sur ce qui est arrivé à M. Khashoggi". "Au bout du compte, nous voulons faire en sorte qu'il y ait un accord sur une enquête approfondie, d'une manière ou d'une autre", a-t-il poursuivi. "Bien sûr, si nous avons un rôle à jouer, nous nous pencherons dessus".
Quand on lui a demandé si l'ONU n'était pas déjà sur le point d'habiliter un groupe d'experts à enquêter, compte tenu des informations disponibles, il a répondu: "nous n'en sommes pas à ce stade-là. Vous entendez différentes parties parler du rôle des Nations unies, mais je parle simplement des moyens qui peuvent être mis en place".