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Le Tribunal populaire supérieur de Hanoï a ouvert, le 8 mars, le procès en deuxième instance de l'affaire de Dông Tâm. |
Photo : VNA/CVN |
Les six accusés de l'affaire de Dông Tâm avaient fait appel après le procès en première instance du Tribunal populaire supérieur de Hanoï, à savoir Lê Dinh Công, Lê Dinh Chuc, Lê Dinh Doanh, Bùi Viêt Hiêu, Nguyên Quôc Tiên et Bùi Thi Nôi.
Lors du procès en première instance, Lê Dinh Công et Lê Dinh Chuc avaient été condamnés à mort ; Lê Dinh Doanh, à l’emprisonnement à perpétuité ; Bùi Viêt Hiêu, à 16 ans de prison ; Nguyên Quôc Tien, à 13 ans de prison ; tous pour "meurtre". Bùi Thi Nôi avait écopé de six ans de prison pour "actes d'opposition à l'encontre de personnes exerçant une fonction publique"
Lê Dinh Công avait été déterminé par le tribunal de première instance comme étant le cerveau, prônant régulièrement le meurtre de policiers et attribuant des tâches à d'autres accusés. Il avait directement lancé des cocktails Molotov et des grenades sur des policiers.
Devant la cour d'appel, Lê Dinh Công a demandé une atténuation de sa peine, déclarant qu’il n’avait commis que des actes d'opposition à l'encontre de personnes exerçant une fonction publique. Les autres accusés ont également demandé une atténuation de leurs peines. Lê Dinh Chuc et Lê Dinh Doanh ont admis leurs actes.
À la fin de 2019 et au début de 2020, après avoir appris que la Police de Hanoï avait coopéré avec la défense aérienne de l'armée de l'air du ministère de la Défense pour déployer du personnel pour protéger les personnes ayant participé à la construction des murs de clôture pour protéger l’aéroport de Miêu Môn sur le terrain de Senh, Lê Dinh Kinh (né en 1936, résidant dans le hameau de Hoành) et ses complices avaient acheté des armes dans le but de résister aux forces compétentes.
Le 9 janvier 2020, certaines personnes avaient résisté aux forces de l’ordre, utilisé des grenades, des cocktails Molotov et des couteaux pour attaquer les forces compétentes et les personnes exerçant une fonction publique et troubler l’ordre public. Elles avaient versé de l'essence à plusieurs reprises dans une fosse où trois policiers avaient été piégés avant d’y mettre le feu, ce qui avait directement causé la mort de ceux-ci.
Des policiers avaient trouvé Lê Dinh Kinh tenant une grenade et appelant les autres à résister, alors ils avaient décidé de le tuer.
Toujours le 9 janvier, alors que la police menait sa mission à Dông Tâm, trois personnes étaient venues les attaquer avec des couteaux. Après avoir été arrêtées par la police, deux femmes avaient continué d’attaquer la force policière avec des couteaux et des pierres. Les femmes avaient réussi à s'enfuir mais avaient ensuite été capturées.