>>Lancement du laboratoire spatial chinois Tiangong-2
Tiangong-2 s'est désamarré de la fusée Longue Marche-2F T2 et est entré dans l'orbite prédéfinie 575 secondes après le lancement. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"La majeure partie des équipements constituant la charge utile scientifique seront activés dans les 30 prochaines heures", a déclaré Guo Lili, directrice au sein du centre d'exploitation et d'application de la charge utile du Centre de technologies et d'ingénierie pour l'utilisation spatiale relevant de l'Académie des sciences de Chine.
Près de 100 opérateurs au sol se coordonnent pour cette opération.
Le laboratoire spatial Tiangong-2 sera amarré au vaisseau spatial Shenzhou-11 cette année, ainsi qu'au premier cargo spatial du pays, Tianzhou-1, en 2017, selon des experts.
Son prédécesseur, Tiangong-1, a été lancé en 2011 et a été amarré aux vaisseaux spatiaux Shenzhou-8, Shenzhou-9 et Shenzhou 10. Il a été principalement utilisé pour tester les technologies impliquées dans l'amarrage spatial et servir de plate-forme simple pour plusieurs expériences scientifiques, a expliqué Wu Ping, directeur adjoint du bureau chinois d'ingénierie spatiale habitée.
En comparaison, Tiangong-2 abrite beaucoup plus d'expériences et est considéré comme le premier laboratoire spatial de la Chine "au sens strict".
Sa charge utile scientifique comprend POLAR, une collaboration entre des institutions suisse, polonaise et chinoise pour étudier les sursauts gamma, et une horloge spatiale à atomes froids, qui, selon les scientifiques, ne perd qu'une seconde de précision tous les 30 millions d'années.
Le pays a également profité du lancement de Tiangong-2 afin d'envoyer dans l'espace un bras robotisé pouvant être utilisé pour des travaux de réparation en orbite, ainsi qu'un micro-satellite qui orbitera à proximité du laboratoire spatial et se posera sur Tiangong-2 et Shenzhou-11.