>>Paris pousse l'Iran à rouvrir des négociations
>>L'Iran n'hésitera pas à renoncer à l'accord de 2015 si nécessaire, affirme Khamenei
Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano (gauche), et le président iranien Hassan Rouhani, le 29 octobre 2017 à Téhéran. |
Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano (gauche), et le président iranien Hassan Rouhani, le 29 octobre 2017 à Téhéran. Photo : AFP/VNA/CVN |
Téhéran respecte toujours les fondamentaux de cet accord et l'AIEA a eu accès "à tous les sites et emplacements en Iran qu'elle souhaitait" inspecter, souligne l'agence jeudi 30 août dans un rapport, publié au moment où l'avenir de cet accord est incertain en raison de la décision en mai des États-Unis de s'en retirer et d'imposer de nouveau des sanctions au régime iranien.
L'agence des Nations unies souligne de nouveau toutefois l'importance d'"une coopération proactive et en temps opportun" de la part de l'Iran "pour assurer un tel accès".
L'AIEA indique que les stocks iraniens d'uranium faiblement enrichi et d'eau lourde ont augmenté légèrement depuis le dernier rapport en mai, tout en restant dans les limites convenues dans l'accord de 2015.
L'économie iranienne est frappée de plein fouet par les nouvelles sanctions américaines à la suite de la décision du président Donald Trump et qui sape le soutien des partisans de l'accord en Iran.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a réaffirmé mercredi 29 août que Téhéran n'hésiterait pas à se retirer de l'accord de 2015, par lequel il s'est engagé à brider ses activités nucléaires, si celui-ci ne "préserve plus (ses) intérêts nationaux".
AFP/VNA/CVN