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Un convoi de forces turques sur une autoroute près de Saraqeb dans la province syrienne d'Idleb (Nord-Ouest), menacée d'une offensive de Damas, le 29 août. |
Depuis des semaines, le gouvernement amasse des renforts aux abords d'Idleb, région frontalière de la Turquie, avant une probable offensive qui s'annonce comme l'ultime bataille d'envergure dans le conflit qui déchire le pays depuis 2011.
Car Idleb est le dernier grand fief insurgé où ont été envoyés des milliers de opposants et de jihadistes, à mesure que le gouvenerment de Bachar al-Assad, aidé par la Russie, l'Iran et le Hezbollah libanais, reprenait près des deux-tiers du territoire.
La province est contrôlée à 60% par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham, groupe dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, ainsi que par des factions rebelles, et les deux camps se livrent à des luttes intestines.
Des troupes turques sont aussi stationnées dans la zone et la Turquie, parrain de certains groupes opposants, ne veut pas d'assaut, de crainte d'un nouvel afflux de réfugiés vers sa frontière.
Mais la Russie "exige une dissolution de HTS pour éviter une offensive d'envergure" à Idleb, a affirmé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Des discussions indirectes sont en cours entre la Turquie et HTS", a-t-il ajouté, précisant que le lancement d'une offensive dépendrait "de l'échec ou du succès des pourparlers".
AFP/VNA/CVN