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Une personne se tient près de la statue 'Fearless Girl' au New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 31 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a atteint un record en prenant 0,98% à 12.056,44 points, dépassant pour la première fois le seuil des 12.000 points.
L'indice élargi S&P 500 a également atteint un plus haut historique en gagnant 1,54% à 3.580,84 points.
Pour sa part, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a grimpé de 1,59% à 29.100,50 points, se rapprochant à un peu plus de 400 points de son record de février.
Pour Art Hogan de National Holdings, le marché est porté par trois facteurs principaux : l'optimisme autour d'un vaccin ou d'un traitement efficace contre le coronavirus, l'espoir d'un compromis parlementaire aux États-Unis sur un nouveau programme d'aide budgétaire et des données économiques meilleures que prévu.
Mardi 1er septembre, les bons chiffres de l'activité manufacturière, qui a atteint son plus haut niveau depuis neuf ans en Chine en août et a continué à se redresser aux États-Unis sur la même période, avaient déjà porté Wall Street.
Mercredi 2 septembre, les chiffres décevants des créations d'emplois dans le secteur privé aux États-Unis en août, avec 428.000 nouveaux postes, selon l'enquête de la firme de services aux entreprises ADP, n'ont eux pas ébranlé le marché boursier américain.
Le nombre d'emplois privés créés le mois dernier s'est affiché en hausse par rapport à juillet, mais s'est révélé largement inférieur aux attentes des analystes (+1,2 million).
Ces données "ne sont pas toujours corrélées aux chiffres hebdomadaires sur les demandes d'allocation chômage" publiées jeudi 3 septembre, explique M. Hogan pour justifier l'absence de réaction du marché.
Dans une enquête diffusée mercredi 2 septembre, la Banque centrale a par ailleurs souligné que l'activité économique aux États-Unis s'était améliorée au cours de l'été, de même que l'emploi, mais à un rythme ralenti et que les niveaux restaient très inférieurs à ceux d'avant la pandémie.
La tech en forme
Par ailleurs, Wall Street a profité mercredi 2 septembre de la forme toujours olympique de plusieurs des piliers de la tech, Amazon montant de 0,92%, Facebook de 2,39% et Alphabet (la maison mère de Google et YouTube) de 3,76%.
Apple, le groupe qui vaut le plus cher à Wall Street et dont l'action a été divisée par quatre en début de semaine, a en revanche reculé de 2,07%.
Au sein du Dow Jones, Coca Cola (+4,21%) et IBM (+3,87%) ont affiché de nettes progressions.
Parmi les valeurs du jour, le constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla a chuté de 5,83%, lesté par l'annonce de la société de gestion d'actifs écossaise Baillie Gifford & Co, principal actionnaire externe de Tesla, d'une baisse de sa participation, celle-ci étant passée de plus de 6% en juin à 4,25% fin août.
L'enseigne de grande distribution Macy's est montée de 0,57% après avoir fait part de revenus trimestriels meilleurs que les prévisions des analystes. Les ventes à magasins comparables, un des indicateurs de la rentabilité, ont en revanche baissé dans des proportions supérieures aux attentes.
Altice USA a grimpé de 3,54%. La filiale américaine de l'empire des médias et télécoms du magnat français Patrick Drahi a proposé de racheter le groupe de télécommunications canadien Cogeco pour 7,8 milliards d'USD (10,3 milliards de dollars canadiens).
La plateforme de paris DraftKings s'est envolée de 8,04% après l'annonce d'un partenariat avec la légende du basket Michael Jordan, aujourd'hui propriétaire de l'équipe NBA des Charlotte Hornets.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait vers 20h55 GMT, s'établissant à 0,6477% contre 0,6689% mardi soir 1er septembre.
AFP/VNA/CVN