>>La Bourse de Paris ouvre en hausse de 0,55%
>>La Bourse de Paris progresse de 0,80%
>>La Bourse de Paris toujours aussi dynamique (+1,06%)
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Bourse de Paris "suit Wall Street qui continue a établir des records", indique Valentin Bulle, gérant pour Dôm Finance. Entraînée par certaines valeurs phares du secteur technologique et des indicateurs encourageants sur l'activité manufacturière, les indices Nasdaq et S&P 500 ont décroché de nouveaux records. Mis à part Société Générale, Crédit Agricole, Renault et PSA, l'ensemble des valeurs de la cote étaient dans le vert mercredi matin 2 septembre, et les entreprises technologiques profitaient de l'excellente santé des techs américaines : Capgemini avançait de 1,54% à 118,50 euros et Dassault Systèmes de 1,38% à 161,10 euros.
L'Europe avance
À l'échelle européenne, les principales Bourses avançaient énergiquement : Londres gagnait 1,40%, Francfort 1,76% et Milan 0,98%. La Bourse de Paris avait déjà tenté de suivre la cadence infernale de Wall Street mardi 1er septembre, sans parvenir toutefois à prendre le bon rythme. L'indice parisien avait finalement cédé 0,18% à la clôture. La séance avait été notamment marquée par l'annonce d'une inflation négative dans la zone euro pour la première fois depuis quatre ans, à -0,2%.
Cette annonce va encourager la Banque centrale européenne à "adopter une position extrêmement accommodante" lors de ses prochains rendez-vous, anticipent mercredi 2 septembre les analystes de Saxo Banque, ce qui pourrait soutenir un peu plus les indices. Celle-ci a déjà répondu de manière massive en ayant l'intention d'injecter jusqu'à 1.350 milliards d'euros dans la zone euro via des rachats de dette, tout en maintenant ses taux directeurs à leur plancher historique.
Du côté de la Banque centrale américaine (Fed), véritable catalyseur de la hausse effrénée des indices boursiers américains depuis plusieurs mois avec sa politique ultra-accommodante, le patron de l'antenne de New York, John Williams doit s'exprimer mercredi 2 septembre sur le thème du COVID-19. Parmi les valeurs du jour, Pernod Ricard prenait 2,86% à 145,50 euros. Le géant des spiritueux a vu son bénéfice net chuter de 77% lors de l'exercice décalé 2019/20, à 329 millions d'euros, en raison d'une dépréciation de la marque de vodka Absolut liée à la crise sanitaire.
Vallourec plongeait de 10,29% à 27,16 euros. Le fabricant de tubes sans soudure, très affecté par la chute des cours du pétrole, a annoncé mardi 1er septembre la poursuite de discussions avec l'ensemble de ses créanciers, bancaires et obligataires, "en vue de parvenir à une restructuration financière" de ses emprunts.
AFP/VNA/CVN