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Le camp de Vathy en feu, à Samos en Grèce, le 19 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quelque 350 demandeurs d'asile vivent encore dans des conditions insalubres sur le camp qui s'étend aux portes de la ville de Vathy depuis la crise migratoire de 2015.
Le premier bus avec 22 personnes à bord a déchargé ses occupants lundi matin 20 septembre dans le nouveau camp de Zervou, entouré de fils barbelés et fermé par des portails magnétiques, a constaté l'AFP.
Inaugurée samedi 18 septembre, c'est la première des cinq structures "à accès contrôlé et fermé" financées par l'Union européenne sur les cinq îles grecques qui reçoivent le plus de migrants arrivant des côtes turques voisines.
"270 d'entre eux ont déclaré volontairement qu'ils voulaient être tranférés dans le camp" de Zervou, a déclaré dimanche soir 19 septembre Manos Logothetis, secrétaire général pour l'asile au ministère grec des Migrations.
Il a assuré sur les lieux de l'incendie "ne pas avoir de raison de croire qu'ils ont mis le feu" au camp de Vathy. Le sinistre s'est déclaré dimanche soir 19 septembre sur des barraques abandonnées et n'a pas fait de victime, avant d'être maîtrisé en début de nuit.
Sur la chaîne publique ERT lundi matin 20 septembre, M. Logothetis a cependant assuré qu'il était "habituel" que les demandeurs d'asile brûlent les affaires qu'ils ne veulent pas emporter avec eux lors d'un transfert.
Le feu "n'était pas une surprise, nous y étions préparés", a-t-il dit, ajoutant que 200 migrants seraient transférés lundi et mardi .
"Aujourd'hui est un jour historique", a-t-il poursuivi, se réjouissant à la perspective de l'ouverture imminente des nouvelles installations qui apportent "sécurité et valeurs humanitaires" aux demandeurs d'asile.
AFP/VNA/CVN