>>États-Unis : au moins 2 morts et 13 blessés dans une fusillade "liée à des gangs" à Chicago
Dans le centre-ville de Chicago, les commerces qui ont survécu à la crise économique entraînée par le coronavirus devraient être ravis de la réouverture de la ville, lundi 21 juin. Mais beaucoup subissent un nouveau coup dur : une recrudescence de la violence qui tient les clients - et leurs porte-monnaie - à distance. "Je ne me suis jamais senti aussi peu en sécurité qu'à l'heure actuelle", dit Steve Burrows, un avocat de 48 ans qui vit à Chicago depuis toujours. "Je travaille dans le centre-ville, donc je suis ici tous les jours pendant la journée, mais je ne viendrais pas le soir ou le week-end". Si les gens comme lui, les habitants des banlieues et les millions de touristes habituellement présents ne viennent pas, les entreprises de Chicago en ressentiront les conséquences, d'autant que, pour beaucoup, le tumulte des 16 derniers mois a laissé des traces. Chicago, troisième plus grande ville américaine, est loin d'être un cas isolé : partout aux États-Unis, des localités constatent une hausse de la violence.