* FILM
Il était une forêt
Réalisation : Luc Jacquet (France, 2013, 78’)
Avec : Francis Hallé
Luc Jacquet a travaillé ses images et sa bande-son de façon à immerger les spectateurs dans un monde méconnu qu’il rend aussi passionnant qu’accueillant.
Avec son nouveau film, Luc Jacquet nous emmène dans un extraordinaire voyage au plus profond de la forêt tropicale, au cœur de la vie elle-même. Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux.
Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle.
Il était une forêt offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme - du plus petit au plus grand - connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
Le 23 décembre à 18h00 à L’Espace
Sous-titres vietnamiens
Plein tarif : 50.000 dôngs
Tarif réduit : 40.000 dôngs
Billets en vente à L’Espace
* DÉBAT
Série sur la littérature française : À l’ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième tome d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust
Intervenants :
– Lê Hông Sâm, spécialiste de la littérature française, traductrice
– Phùng Ngoc Kiên, docteur ès lettres
– Trân Ngoc Hiêu, docteur ès lettres
À l’ombre des jeunes filles en fleurs est le deuxième tome de cette grande fresque littéraire qu’est À la recherche du temps perdu. L’action se déroule principalement à Balbec, petite cité balnéaire sur la côte normande. Dans ce microcosme privilégié, le narrateur va découvrir à la fois l’art (théâtre, littérature, peinture) et les premiers émois amoureux. Ces jeunes filles en fleurs s’épanouissent en un groupe d’adolescentes dont le dynamisme exprime une énergie vitale faisant déjà défaut au narrateur. Plages, ombrelles, toilettes féminines, paysages du bord de mer, l’aspect très visuel du roman évoque les impressionnistes, en particulier le pinceau de Berthe Morisot. Ce volume a obtenu le Prix Goncourt en décembre 1919.
Publié de 1913 à 1927, À la recherche du temps perdu est le seul roman que Proust ait livré à l’impression. Cette œuvre gigantesque constitue la synthèse de ses travaux antérieurs. Les quinze années de sa gestation furent tourmentées, l’auteur retravaille, sans relâche, ses manuscrits.
Roman initiatique, roman psychologique, essai sociologique où se mêlent comique, érotisme, sensualité, poésie et émotion, cette œuvre ouvre ainsi la porte au roman moderne. À la recherche du temps perdu est l’une des œuvres majeures de la littérature française.
Par son influence sur les œuvres et les recherches littéraires à venir, À la recherche du temps perdu est depuis longtemps la fierté de la littérature française, une «bible littéraire» pour tous les écrivains et les lecteurs.
Le 27 décembre à 18h00 à L’Espace
Entrée libre
Langue de la conférence : vietnamien
* ARTS VISUELS
Exposition-Installation : Les bananes, de Trong Gia Nguyên
Possédant une connotation péjorative et ludique, le terme «bananas» désigne en anglais une personne d’origine asiatique ayant rompu le lien avec l’identité culturelle de ses parents. L’image de la banane met en lumière le fait d’être «jaune à l’extérieur et blanc à l’intérieur». En anglais, «bananas» fait référence à une personne déséquilibrée, autrement dit un fou. Comme ce fruit, l’œuvre de Trong Gia Nguyên a besoin d’être décortiquée.