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Hua Lê Câm Xuân apprend aux élèves au Vovinam. |
Photo: ND/CVN |
Il est 08h00 du matin. La cour de l’École primaire Dinh Tiên Hoàng, dans le 1er arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, résonne de la voix des élèves suivant un cours d’éducation extra-scolaire d’art martial. Une femme portant la tenue en bleu du pratiquant de Vovinam, et un homme, à la peau hâlée, portant un t-shirt rouge, sont entourés d’enfants qui rient et parlent bruyamment.
Ce couple au doux sourire est Trân Thê Thuong et Hua Lê Câm Xuân, détenteurs d’une série de médailles d’or glanées lors de Championnats de Vovinam organisés dans le pays, en Asie du Sud-Est, en Asie ou en Europe.
La cote auprès des jeunes
"L’entraînement du Vovinam est très bon pour la santé. Il permet de savoir se défendre en cas de danger. Après une pratique constante de cet art martial, on devient humble, moins impulsif et agressif envers les autres. Le courage, la confiance en soi et le calme sont considérés comme la résultante d’un bon entraînement de Vovinam", commente Trân Thê Truong.
Bien qu’il soit né au Nord, le Vovinam se développe plus fortement au Sud. Il attire de plus en plus de jeunes pratiquants, notamment depuis son introduction dans les cours d’éducation extra-scolaire au primaire. Il est devenu par ailleurs une matière à option dans quelques universités de Hô Chi Minh-Ville.
Selon Hua Lê Câm Xuân, créé par un Vietnamien, le Vovinam colle parfaitement avec les élèves du primaire et du secondaire. Leurs petits gabarits sont compensés par leur habileté.
Démonstration des élèves de l’École primaire Nguyên Thi Minh Khai à Hô Chi Minh-Ville. |
Photo: CTV/CVN |
Plusieurs établissements scolaires de la mégapole du Sud ont reçu le soutien d’élèves et de leurs parents pour le développement de ce sport dans les écoles. "Au-delà de me renforcer sur le plan physique, le Vovinam m’a permis d’avoir confiance en moi et de me sentir capable de réaliser mes objectifs. Je ne crains plus de circuler seul. Mes parents sont ravis de me voir pratiquer le Vovinam à la maison", confie Nguyên Huong Giang, élève de la classe 5.3 de l’École primaire Dinh Tiên Hoàng.
Techniques de combat et de danse
Ces dernières années, le fait de combiner le Vovinam et la musique est devenu une nouvelle tendance. Des milliers d’enseignants et entraîneurs venus d’établissements scolaires des quatre coins du pays ont participé à des cours de formation de Vovinam au rythme de la musique. Cela a insufflé un vent nouveau au secteur des arts martiaux nationaux, attirant beaucoup de jeunes vers cette discipline.
Tous les matins, pendant une dizaine de minutes et dans une ambiance chaleureuse, avant de commencer le premier cours, les élèves de l’École primaire Nguyên Thi Minh Khai (arrondissement de Go Vâp, Hô Chi Minh-Ville) sont prêts pour l’entraînement, en suivant le rythme de la musique.
"Nous enseignons le Vovinam en musique lors des cours d’éducation physique. Les élèves participent avec un grand enthousiasme. L’utilisation des mouvements de danse rend ces cours plus attractifs", estime Nguyên Kim Phuong, directrice de l’Ecole primaire Nguyên Thi Minh Khai. À son avis, ce sport attire les élèves par son dynamisme. C’est une activité à la fois ludique et tonique pour maintenir le corps en forme et se dépenser en s’amusant.
"Avec une bonne orientation, ce sport se développera de plus en plus. J’espère que le Vovinam va bientôt devenir une matière à option dans les établissements scolaires", confie Trân Thê Truong. De plus, c’est aussi le souhait de nombre de parents. Au-delà de ses avantages sur le plan de la santé, le Vovinam est aussi un bon moyen de chasser le stress et la frustration, et peut efficacement aider à rendre les enfants plus heureux. Il leur permet aussi de se prémunir contre les fléaux sociaux.