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Les combats mixtes de lutte du village de Vân Tra sont un trait culturel très original. |
Photo : Anninhhaiphong/CVN |
La fête de la lutte libre du village de Vân Tra s’inscrit dans le cadre de la fête de la pagode du même nom, laquelle est organisée depuis des centaines d’années, cette pagode ayant été construite sous la dynastie des Ly (1010-1225). La fête de la lutte a lieu dans la cour de la pagode le 15e jour du 1er mois lunaire de chaque année. Sa vocation est très particulière : engager les villageois sur la voie de l’exercice physique au service de l’activité économique comme de la défense du pays.
«Autrefois, l’arène de lutte du village intéressait peu de personnes, mais depuis qu’il existe ces tournois entre lutteurs et lutteuses, c’est l’inverse», fait remarquer Luong Thê Phiêt, le chef du village culturel de Vân Tra.
D'après M. Phiêt, ces combats de lutte remontent à 2009 : lors d’une réunion organisée avant la compétition, deux arbitres de lutte professionnelle, Mme Nguyên Thi Liên et M. Trân Duy Hoi, se sont affrontés sur défi de Mme Liên. Bien des gens sont venus voir le combat qui fût particulièrement intéressant : après 30 minutes, Nguyên Thi Liên vainquait Trân Duy Hoi. C’est depuis ce jour que les combats de lutte du village de Vân Tra opposent, entre autres, des lutteurs à des lutteuses.
Un seul lutteur vainqueur en huit ans
Plus drôle, selon M. Phiêt, durant ces huit années, un seul lutteur a vaincu son adversaire féminin, Lê Van Khang en 2012, contre Nguyên Thi Liên.
Cette année, huit équipes de Hanoi et des districts de Hai Phong se sont mesurées. Les organisateurs ont remis des prix d’une valeur totale de 80 millions de dôngs, dont 12 millions pour chaque match entre lutteur et lutteuse, 8 millions de dôngs pour le vainqueur et 4 millions pour le vaincu.
«Ces combats mixtes de lutte du village de Vân Tra sont un trait culturel très original», a souligné Trân Van Dai, président du Comité populaire de la commune d’An Dông.
Thu Huong/CVN