>>Nouveau bilan de 171 morts dans le glissement de terrain au Guatemala
Des pelleteuses et des équipes de secours à la recherche de victimes du glissement de terrain, le 9 octobre à Santa Catarina Pinula, au Guatemala. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous poursuivrons nos missions (de recherche des corps, ndlr) durant ce week-end", a annoncé le vice-ministre de la Santé, Israel Lemus, lors d'une conférence de presse.
Une réunion d'experts aura lieu le 12 octobre pour décider de l'arrêt ou non des recherches, alors que 374 personnes sont toujours portées disparues, a-t-il annoncé, alors que d'autres sources avaient évoqué ces derniers jours un nombre de disparus se situant autour de 150.
L'arrêt des recherches pourrait être décidé en cas de risque d'un nouvel éboulement, de propagation de maladies ou de fatigue des secouristes, a expliqué Alejandro Maldonado, responsable de la Coordination nationale de lutte contre les catastrophes naturelles (Conred).
Le glissement de terrain avait recouvert, dans la nuit du 1er au 2 octobre, plus d'une centaine de maisons dans un quartier de Santa Catarina Pinula, à une quinzaine de kilomètres de la capitale. La justice guatémaltèque a ouvert une enquête pour établir les responsabilités dans ce drame.
Les opérations de recherches se poursuivent sur place, avec l'aide d'une unité cynophile mexicaine, mais il est désormais improbable de trouver des personnes encore vivantes sous les décombres, en raison du temps écoulé depuis l'éboulement.
Le site a été interdit à la presse, et l'odeur des corps en décomposition oblige les secouristes, qui ont été vaccinés contre l'hépatite et le tétanos, à porter des masques.
Cette catastrophe est la plus importante qu'ait connue le Guatemala cette année, et son bilan dépasse également celui des tremblements de terre de 2012 et 2014 dans le Sud-Est de ce pays, qui avaient fait 45 morts au total.