>>Gardiens des saveurs des gâteaux de la lune de Hanoi
"Lap xuong gac bêp" et la viande fumée sont fabriqués selon des recettes traditionnelles de l’ethnie Tày. |
Dinh Thi Tuyêt Nhung, directrice de la coopérative, s’est lancée dans l’agriculture en 2014. Elle a profité de la terre et des conditions naturelles du district de Ba Bê, province de Bac Kan (haute région du Nord), pour créer une ferme d’élevage porcin. Le prix du porc dépendant du marché, elle a rencontré de nombreuses difficultés.
Apprenant que les habitants locaux de l’ethnie Tày faisaient des spécialités, dont la viande fumée, comme cadeau de fin de l'année, elle a étudié les recettes traditionnelles. Ensuite, elle a établi une équipe composée d’habitants locaux pour fabriquer saucisse fumée, courgette parfumée, etc.
En 2018, elle a fondé la coopérative Nhung Lung. La directrice a obtenu un certificat d'hygiène, a fait le dossier de déclaration, a apposé un code-barres, un tampon de traçabilité et a développé des axes de distribution pour ses produits.
Sa coopérative vend des produits en ligne ou par le biais de chaînes alimentaires, de restaurants, de supérettes.. En outre, elle a inscrit les produits de sa coopérative au programme "À chaque commune son produit" et ses spécialités ont été appréciées par les organisateurs.
Pour des produits de qualité
et respectueux de l’environnement
Dinh Thi Tuyêt Nhung (1re à droite) sur le podium du concours "Les femmes entrepreneures", organisé par l’Union des femmes vietnamiennes en 2020. |
Photo : VNA/CVN |
"Notre objectif est de faire des produits de haute qualité respectant l’environnement. Nous nous dirigeons vers une production agricole biologique, permettant d'améliorer les terres agricoles et de lutter contre le changement climatique. Nos produits sont également conditionnés dans des emballages biodégradables tels que sacs en papier, sacs en plastique biodégradables... et ce bien que les coûts de ces emballages soient élevés", a partagé Dinh Thi Tuyêt Nhung
La coopérative Nhung Lung se compose de 19 membres, chacun payé 4 millions de dôngs chaque mois. En plus, elle a mobilisé une centaine de foyers modestes pour la culture d’aliments pour le bétail.
Thuc Anh/CVN