>>Trump et Xi redisent leur volonté de parvenir à un accord commercial
>>Des négociations commerciales à petits pas entre Washington et Pékin
Le président américain Donald Trump (gauche) et son homologue chinois Xi Jinping. |
Alors que les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont atteint un sommet en 2018, les deux pays sont convenus d'une trêve de trois mois début décembre pour tenter de résoudre leurs différends et Donald Trump a fait état, samedi 29 décembre 2018, de bonnes "avancées", après un échange téléphonique avec le chef de l'État chinois.
Dans les nouveaux échanges mardi 1er janvier, Xi Jinping a souligné l'importance de "faire progresser les relations sino-américaines en matière de coordination, de coopération et de stabilité", a affirmé l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.
De son côté, le président Trump a salué quarante ans de relations diplomatiques et sa "solide amitié" avec son homologue chinois, a ajouté Chine Nouvelle. Les deux pays se sont livrés à une surenchère de hausse de droits de douane ces derniers mois.
Les premiers assauts sont venus de Washington, excédé du déséquilibre des échanges commerciaux au bénéfice de Pékin, auquel les États-Unis reprochent aussi de ne pas respecter les droits de propriété industrielle et de se livrer à de l'espionnage économique.
Le 1er décembre 2018, en fin de G20 à Buenos Aires, les deux présidents ont toutefois décidé de suspendre les surtaxes douanières punitives pourlaisser une chance à la négociation. Plusieurs gestes concrets sont intervenus depuis de Pékin qui a ainsi annoncé la suspension, au 1er janvier, des surtaxes sur les voitures et pièces automobiles venant des États-Unis, ou encore la reprise d'achats de soja américain.
"On avance bien vers un accord. Si on y arrive, il sera très large et couvrira tous les domaines et tous les contentieux. On fait de grands progrès", a affirmé samedi 29 décembre 2018 le président Trump.
Chine et États-Unis ont établi des relations diplomatiques le 1er janvier 1979. La même année, Deng Xiaoping, père de la politique "de réformes et d'ouverture" de la Chine, rencontrait aux États-Unis le président Jimmy Carter.
APS/VNA/CVN