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Prise des échantillons pour les tests de COVID-19 à Wuhan (Chine), le 14 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La décision a été prise, alors que cette ville, capitale de la province chinoise du Hubei (Centre), durement touchée par le virus a continué de signaler une augmentation quotidienne de cas asymptomatiques.
Le phénomène a suscité l'inquiétude du public. À l'issue d'une réunion du gouvernement de Wuhan tenue jeudi 14 mai, les responsables ont expliqué que le dépistage massif visait à identifier et à mettre en quarantaine de manière prompte les cas asymptomatiques et à créer un environnement sûr pour la reprise du travail dans les usines, les entreprises et les écoles.
Wuhan, qui compte environ dix millions d'habitants, a mené plus de trois millions de tests d'acide nucléique. Le prochain dépistage privilégiera les quartiers résidentiels qui avaient signalé des infections, ainsi que les immeubles vétustes et densément peuplés.
Les agences chargées des tests devront envoyer des équipes dans les zones ciblées pour prélever des échantillons, au lieu de demander aux habitants de venir à l'hôpital. Wuhan a rapporté le weekend dernier six nouveaux cas confirmés de COVID-19, mettant fin à un mois sans hausse du nombre de cas dans la ville.
Les nouvelles infections étaient toutes auparavant des cas asymptomatiques dans un quartier résidentiel vétuste. Le 29 mars, la Chine avait annoncé la fin de la propagation du COVID-19 sur son territoire.
Le 9 avril, des milliers de Chinois ont célébré la fin du bouclage de Wuhan, la ville à l’origine du COVID-19. Selon le bilan officiel, la Chine recense depuis le début de l'épidémie 4.633 morts et 82.933 personnes contaminées.
APS/VNA/CVN