Wall Street termine sans direction après une semaine maussade

La Bourse de New York a terminé vendredi 19 février sans direction, le Dow Jones stagnant au terme d'une semaine maussade où les marchés se sont inquiétés de la hausse des taux obligataires.

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Wall Street termine sans direction après une semaine maussade.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice des valeurs vedette Dow Jones a conclu presque au même niveau que la veille, s'établissant à 31.494,32 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a grappillé 0,07% à 13.874,46 points et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,19% à 3.906,71 points.

Les principaux indices qui avaient repris de l'élan en début de journée, après trois séances de baisse pour le Nasdaq et le S&P 500, ne sont pas parvenus à conserver cet optimisme.

Sur la semaine, le Dow Jones a grappillé 0,11% mais le Nasdaq (-1,5%) et le S&P 500 (-0,71%) ont fini dans le rouge. Les investisseurs ont gardé les yeux rivés sur l'évolution à la hausse des taux obligataires, invitant le marché à faire une pause.

"Le marché est nerveux à cause de ces rendements obligataires. La question étant : est-ce que cela va continuer et faire chuter le marché ?", s'est interrogé Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

Le taux sur les bons du Trésor à 10 ans sont remontés vendredi 19 février à leur plus haut niveau depuis un an, à 1,3380% contre 1,2956% la veille. Cette hausse des rendements obligataires a pesé au cours de la semaine sur des secteurs axés sur la croissance, comme la technologie.

Autour de 1,3%, ces taux à dix ans "ne sont pas élevés historiquement parlant mais ils le sont relativement pour la période récente", a estimé Art Hogan de National, rappelant qu'ils ne dépassaient pas 0,9% le mois dernier.

La crainte des investisseurs est que l'adoption du massif plan de relance de 1.900 milliards de dollars du président Joe Biden, associée aux perspectives d'un rebond de la croissance après les campagnes de vaccination, n'entraînent une surchauffe de l'économie et un risque d'inflation.

Pour s'en protéger, certains investisseurs vendent leurs titres obligataires dont le revenu fixe peut être rogné par l'inflation. Cela fait grimper le rendement de ces bons qui évolue à l'inverse de leur prix.

Dans le même temps, les institutions comme la Fed, dans les minutes de sa dernière réunion monétaire, ou le FMI dans un blog vendredi 19 février, continuent d'assurer que les craintes d'inflation sont exagérées.

Un secteur a toutefois profité de cette remontée des taux, celui des banques. JPMorgan, Citigroup, Goldman Sachs, Wells Fargo ont grimpé de 1% à 3%. IBM a perdu 1,44%, même si son idée de céder sa branche déficitaire informatique et santé IBM Watson Health, selon la presse, a semblé plaire à plusieurs analystes.


AFP/VNA/CVN

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