Wall Street termine en ordre dispersé au début d'une semaine chargée

La Bourse de New York, de retour d'un long week-end, a terminé en ordre dispersé lundi 22 avril à l'entame de la semaine la plus chargée de la saison des résultats d'entreprises, soutenue entre autres par le secteur de l'énergie.

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La Bourse de New York a entamé la semaine la plus chargée de la saison des résultats d'entreprises.

L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a cédé 0,18% pour terminer à 26.511,05 points tandis que l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,22% pour clôturer à 8.015,27 points et l'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,10% pour finir à 2.907,97 points. Fermée vendredi 19 avril à l'occasion des fêtes de Pâques, Wall Street a redémarré tranquillement lundi alors que la plupart des marchés européens étaient fermés. "On est clairement resté dans une fourchette d'échanges limitée", a observé Peter Cardillo de Spartan Capital.

L'attention des investisseurs est surtout centrée cette semaine sur les publications des comptes trimestriels des entreprises, environ un tiers des sociétés du S&P 500 devant dévoiler leurs performances. Selon le cabinet FactSet, les analystes prévoient maintenant que l'ensemble des entreprises du S&P 500 feront part en moyenne d'un bénéfice par action en repli de 3,8%. "Pour l'instant, les résultats dévoilés sont mitigés, juste un peu mieux qu'attendu", a commenté M. Cardillo. "Mais on aura vraiment une meilleure appréciation à la fin de la semaine", a-t-il ajouté en mettant notamment en avant les résultats à venir de Facebook, Microsoft et Amazon.

Lundi 22 avril, les chiffres du groupe américain de produits d'hygiène de grande consommation Kimberly-Clark, qui a quasiment quintuplé son bénéfice net au premier trimestre, ont été bien reçus (+5,42%) tandis que ceux du groupe de services pétroliers américain Halliburton (-0,13%), qui a fait part d'un bénéfice par action juste au-dessus des attentes, ont été accueillis plus fraîchement. La séance a par ailleurs été marquée lundi 22 avril par la vigueur du secteur de l'énergie, le sous-indice le représentant au sein du S&P 500 ayant bondi de 2,05%.

À l'instar des majors Chevron (+1,65%) ou ExxonMobil (+2,19%), il a profité de la nette hausse des cours du pétrole. Ce derniers ont terminé à leur plus haut niveau depuis près de six mois à New York comme à Londres après l'officialisation par la Maison Blanche de la fin des exemptions qui permettaient à huit pays l'achat de pétrole iranien malgré des sanctions américaines.

Nouvelles interrogations sur Boeing

De façon plus générale, "le S&P 500 évolue désormais à moins de 1% du record atteint en clôture le 20 septembre 2018 après avoir chuté de 19,8% entre le 20 septembre et le 24 décembre 2018", a rappelé Sam Stovall de CFRA. "En conséquence, beaucoup pensent que l'indice, qui a bondi de 23% en seulement quatre mois, s'est redressé trop rapidement", a-t-il relevé. Toutefois, a-t-il ajouté, l'ampleur et la vitesse de ce rebond ne sont pas si surprenantes puisqu'à chaque fois que la Bourse a perdu plus de 20% depuis la Seconde Guerre mondiale, il a fallu en moyenne seulement quatre mois pour faire revenir l'indice à son niveau d'avant la chute.

Parmi les autres valeurs du jour, le constructeur de voitures électriques Tesla a perdu 3,85% alors que son patron Elon Musk devait en fin de journée présenter à des investisseurs les avancées du groupe en termes de véhicules autonomes. Boeing, qui doit dévoiler mercredi ses résultats trimestriels et tiendra lundi prochain son assemblée générale annuelle, a lâché de son côté 1,29%. Englué dans une crise autour de son mono-couloir 737 MAX après deux accidents rapprochés ayant fait au total 346 morts et conduit à l'immobilisation de cet appareil depuis plus d'un mois, un article du New York Times a fait surgir ce week-end de nouvelles interrogations sur son long-courrier 787 Dreamliner.

Le groupe d'agro-alimentaire Kraft Heinz a cédé 0,18% alors que son directeur général Bernardo Hees sera remplacé fin juin par Miguel Patricio, auparavant chez Anheuser-Busch. La chaîne d'articles de maisons Bed Bath and Beyond a reculé de 3,96% après l'annonce d'un remaniement important de son conseil d'administration comprenant notamment le départ de cinq administrateurs indépendants et des deux co-fondateurs de l'entreprise. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt à 10 ans sur la dette américaine montait vers 20h15 GMT à 2,586% contre 2,560% jeudi 19 avril à la clôture.


AFP/VNA/CVN

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