>>Wall Street se replie au lendemain de records
>>À Wall Street, le Dow Jones et le S&P 500 à des records après l'annonce de Moderna
Le New York Stock Exchange (NYSE) à Manhattan (New York), le 16 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette DJIA a baissé de 1,16% à 29.438,42 points et l'indice élargi S&P 500 de 1,16% également à 3.567,79 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,82% à 11.801,60 points.
La veille, le DJIA ou Dow Jones avait perdu 0,56%, le S&P 500 -0,48% et le Nasdaq avait reculé de 0,21%.
La place de New York qui était modestement bien orientée en matinée, a glissé dans le rouge dès que le maire de New York a annoncé la fermeture jeudi des écoles publiques de la ville.
"Nous avons atteint le seuil des 3% de positivité des tests: malheureusement, cela signifie que les établissements scolaires seront fermés à compter de jeudi 19 novembre par mesure de précaution", a tweeté le maire Bill de Blasio.
"Cela a été négatif pour le marché", a immédiatement noté Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
"Les marchés ont bien en tête maintenant que cela va être une période difficile, cette deuxième vague, mais ils ont aussi en tête que pratiquement tous les deux ou trois jours on se réveille avec une nouvelle positive sur un vaccin", a-t-il expliqué.
"Tôt ou tard les choses iront vraiment mieux au niveau de l'épidémie et cela limitera les mouvements abruptes", estime-t-il.
Art Hogan de National Securities, a aussi souligné que ce repli de Wall Street était "modeste au regard de son niveau très haut". Lundi le Dow Jones avait crevé un record.
Dans la matinée, la place boursière avait bien réagi à la nouvelle que le vaccin des laboratoires Pfizer (dont le titre a pris 0,75%) et BioNTech (+4,04%) était efficace à 95% pour prévenir le COVID-19, selon des résultats complets de leur essai clinique.
Ce niveau similaire à celui de Moderna (-4,57%) augmente les chances qu'au moins un vaccin pourra commencer à être injecté aux Américains avant la fin de l'année.
Pour Boeing, l'envolée a été de courte durée. Le titre de l'avionneur qui était en hausse en séance après l'autorisation accordée mercredi 18 novmebre par l'Agence de l'aviation américaine (FAA) au 737 MAX de voler de nouveau, a néanmoins terminé en baisse (-3,36%).
L'avion est immobilisé au sol depuis près de deux ans à la suite de deux accidents ayant fait 346 morts dans un intervalle de cinq mois.
"Après une première réaction d'enthousiasme, les investisseurs ont réalisé que Boeing allait se retrouver avec 400 MAX sur les bras qui ont été construits mais qui ne sont pas encore en commandes fermes (...) alors que les compagnies aériennes sont exsangues", a souligné l'expert de Meeschaert.
Dans la grande distribution, Target a gagné 2,36% après des résultats meilleurs que prévu, dopé par les commandes en ligne livrées à la porte des magasins.
Sur le marché obligataire, le rendement sur la dette américaine à 10 ans remontait un peu à 0,8701% contre 0,8570% la veille.